� la suite des d�clarations de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Int�rieur,et de Dominique Perben,Garde des Sceaux, qualifiant de � provocation � la conf�rence de presse de la famille et des amis d'Yvan Colonna, le p�re de celui-ci, Jean-Hugues Colonna apporte cette mise au point:
�En qualifiant de provocation digne de m�pris, la conf�rence de presse de la famille Colonna et de ses d�fenseurs, les ministres de l'int�rieur et de la Justice pr�tendent leur d�nier le droit � l'expression de leur reconnaissance et gratitude � l'�gard de ceux qui ont ouvert leur porte � Yvan, et, de plus, ils persistent dans la violation de la pr�somption d'une innocence qu�Yvan n'a jamais cess� de clamer.
Il faut savoir que rien n'emp�chera la famille Colonna de pers�v�rer dans le respect des valeurs auxquelles elle croit, ni de refuser toute adh�sion � une soci�t� de l'indiff�rence et du chacun pour soi�.
Commentaires : nous r�it�rons notre regret principal � savoir l�indiff�rence et le chacun pour soi dont fait preuve la famille Colonna en n�ayant pas un mot pour la famille Erignac. Par ailleurs, s�il est vrai qu�Yvan Colonna est pr�sum� innocent et qu�il convient de garder cela � l�esprit, la famille Colonna aurait �t� bien inspir�e de ne pas accepter les termes outranciers de ses deux avocats comparant les trois arrestations relatives � l�aide fournie au fugitif � des � ratonnades � et � une approximative comparaison avec la p�riode de l�occupation.
Enfin, la famille Colonna dont tous les enfants ont �t� impliqu�s dans le soutien � des organisations clandestines devrait se souvenir de la douleur des victimes plastiqu�es parce qu�elles �taient simplement continentales tout comme la m�re d�Yvan, parce qu�elles avaient le malheur d�avoir attir� l�attention de petits racketteurs des deux FLNC. La sollicitude est comme l�hospitalit� : elle ne se partage pas o� alors elles s�appellent � opportunisme � et � �go�sme �.
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La r�ponse du p�re d�Yvan Colonna � Nicolas Sarkozy et � Dominique Perben