Une fourgonnette de la gendarmerie nationale a �t� d�truite par un attentat � l'explosif commis mardi soir � Ghisonaccia.
Si les cagoul�s p�tomanes pouvaient savoir � quel point le caract�re r�p�titif de leurs petites flatulences explosives peut lasser le fameux peuple corse, ils retourneraient jouer dans leur bac � sable.
La situation dramatique en Corse est �videmment cr��e par cette suractivit� de l�amicale des plastiqueurs anonymes. Mais pour l�heure, la Corse souffre surtout des incendies allum�s par d�autres joyeux criminels, les Frangins du briquet et de l�allumette. Des pompiers risquent leur vie � cause des agissements de petites cellules canc�reuses � visage humain qui mise sur la peur et sur la d�tresse.
Ces deux mamelles d�une m�me r�alit� suicidaire semblent s��tre lanc�es dans un concert de paghjelle immondes. On aurait pu croire que la simple d�cence, un sentiment visiblement inconnu des Plastiqueurs anonymes, aurait command� d�en finir avec l�usage des bombinettes nocturnes.
Pas du tout : l�un de ces courageux noctambule a d� retrouver un vieux stock de nitrate-fuel. Il est vraisemblablement pass� devant un v�hicule de gendarmerie, a �t� saisi d�une envie pressante et l�a fait exploser. Une impulsion irr�pressible.
Le v�hicule �tait gar� � c�t� du stade de Ghisonaccia, pendant que deux gendarmes ayant fini leur service d�naient dans un restaurant o� les militaires de la brigade locale prennent leurs repas.
Une charge �valu�e entre 500 grammes et un kilo d'explosif brisant, plac�e sous l'aile avant gauche, a provoqu� de tr�s importants d�g�ts. On ne d�plore pas de bless�. Cet acte n'est pas revendiqu� pour l'instant mais on l�attribue comme �a au pif au FLNC 3
Au cours des derni�res ann�es, la gendarmerie de Ghisonaccia a �t� prise � plusieurs reprises pour cible par les mouvements clandestins.
En Corse-du-Sud, � Porto, c'est la voiture d'un �lectricien qui a �t� vis�e. Les d�g�ts occasionn�s par une charge de faible puissance sont minimes, selon les constatations effectu�es par la gendarmerie. Il s�agirait d�un diff�rent commercial. Allez, patience� Encore quelques si�cles de r�flexion destructrice et la notion de concurrence sera librement accept�e dans l��le.
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Les plastiqueurs en s�rie ont encore frapp�