Tout le monde a le droit de s�exprimer librement � l�exception de ceux que leur poste condamne au droit de r�serve. Nous avons �t� contact�s par de nombreux personnels de l�universit� de Corte qui avaient d�j� attir� notre attention sur l�attitude pour le moins partisane du pr�sident de l�universit� de Corte Antoine Aiello.
Cet homme, le plus jeune pr�sident de France, avait semble-t-il, jur� les grands dieux qu�il n��tait pas un pr�sident nationaliste mais le pr�sident de tous les personnels et �tudiants de l�universit� de Corte. Or, premier faux pas, il avait �t� l�un des premiers signataires de l�appel d�A Tramula en faveur des assassins du pr�fet Erignac. C��tait d�j� scandaleux et particuli�rement maladroit puisque cela arrivait juste avant la visite de Nicolas Sarkozy.
Chacun s�attendait l�gitimement � ce que ce dernier tout � sa condamnation de l�appel marque le coup. Eh bien pas du tout ! � la recherche d�sesp�r�e de nationalistes mod�r�s, Nicolas l�intransigeant avait continu� sur sa lanc�e mettant l�universit� hors norme promettant des dizaines de cr�ation de postes et le tout � l�avenant.
Le lendemain, Antoine Aiello plastronnait dans son universit� en gr�ve. Sarkozy venait de lui donner l�occasion de mettre sur pied une petite client�le comme tous les pr�sidents en avaient r�v� jusque-l�. Et qu�importe si la mise hors normes avait �t� d�cid�e sans aucune �valuation. Les nationalistes en avaient r�v�, Sarkozy l�avait fait.
Plus grave Aiello avait �t� le seul pr�sident de France � faire p�n�trer un ministre de l�int�rieur sur son campus sans que celui-ci soit accompagn� d�un ministre de l��ducation nationale. Normal pour un nationaliste corse qui aime les paradoxes.
Mieux les Corses et plus particuli�rement les Bastiais ont eu la surprise de le voir d�s le premier soir veiller devant le commissariat en solidarit� avec Marc Simeoni sans craindre d�ailleurs de se faire filmer. La preuve que le devoir de r�serve, il s�en fout comme de l�an 40.
L�un de nos correspondants qui travaille � l�universit� de Corte nous �crit : � Monsieur le pr�sident a le droit de penser ce qu�il veut. Mais d�s le moment o� il a acc�d� � ce poste qui lui a �t� donn� par le ministre, il se doit d�observer une neutralit� sans laquelle il ne saurait y avoir de respect mutule. Monsieur Antoine Aiello a le droit d��tre solidaire d�Yvan Colonna et de ceux qui l�ont aid� mais alors son honneur commande qu�il remette sa d�mission au ministre de l��ducation nationale. �
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