Ouvrir dans une nouvelle fen�tre Le FLNC3 n�est plus anonyme et menace L�investigateur
Sep 22, 2003
Le FLNC3 n�est plus anonyme et menace L�investigateur

Eh oui, les clandestins n�aiment gu�re qu�on leur retire la cagoule. Qu�ils se rassurent : nous les comprenons, car d�une certaine fa�on, ne sommes-nous pas tous fr�res sous le passe-montagne ? Nous aurions pu donner leur identit� pr�cise et plus encore. Mais nous sommes de bons gar�ons.

Et comment croyez-vous que nous ayons eu ces identit�s sinon par des amis fid�les de ces clandestins en peau de lapin. Car le monde de la clandestinit� est avant tout une bo�te � paroles. Tout se sait et tout ne tient qu�� la volont� et � l�habilet� des forces de police et de gendarmerie.

Serions-nous mieux renseign�s que les Renseignements g�n�raux ? Allons-donc ! Lorsque ces messieurs le veulent, ils r�ussissent � faire passer des messages jusqu�aux tr�fonds de la clandestinit�. Nous pouvons en t�moigner. Mais parfois, il est utile de jouer sur tous les tableaux. Et puis, il n�est pas facile de trouver des preuves d�un d�lit, surtout quand des fuites pr�viennent les d�linquants.

Mais que les clandestins se rassurent. Nous ne constituons en aucune mani�re un danger majeur pour eux. De r�centes discussions portant sur nos identit�s nous ont �t� rapport�es par certains de nos correspondants qui, d�ailleurs, sont de plus en plus nombreux. Toutes les hypoth�ses ont du �tre soulev�es. Mais la v�rit� est encore plus surprenante.

� Les officines de l�ombre � le mot est joli mais il ne recouvre que des fantasmes pour rat�s du terrorisme en mal de sensations. Nous ne sommes rien sinon ce que les ennemis de toujours font de nous. Nous sommes la synth�se de toutes les haines, de toutes les jalousies qui traversent la Corse.

Ainsi les responsables du FLNC 3 ont �t� horrifi�s de d�couvrir que leurs noms �taient connus. Mais ils le sont de tous ceux qui doivent les conna�tre. Alors attention : le cavaleur est aux portes du p�nitencier. Il comprendra. Le toubib n�est pas loin de l�h�pital. Quant aux enfants terribles, ils n�arrangent gu�re les affaires de leurs proches. Allez, un peu de s�r�nit�. L�avenir est radieux pourvu qu�on cesse de convoiter les parts des anciens amis. Et surtout qu�on ne parle plus, m�me en priv�, de tuer ceux qui alimentent L�investigateur : ce serait un suicide collectif pour le mouvement clandestin. Aimons-nous les uns les autres. C�est un ordre !

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