Ouvrir dans une nouvelle fen�tre Yvan Colonna ou le Petit Poucet corse
Sep 19, 2003

Yvan Colonna ou le Petit Poucet corse

Les policiers n�en reviennent pas de tout ce qu�ils trouvent dans les affaires d�Yvan Colonna, trouv�es dans son sac lors de son arrestation fin juin dans une bergerie du Monte Barbato. C�est une v�ritable caverne d�Ali Baba. La radio de la hanche qu�il conservait pr�cieusement ont permis aux enqu�teurs de remonter jusqu�� la clinique bastiaise. Les objets achet�s par Internet dont un appareil � muscler, des livres et autres bricoles ont fait � tomber � Marc Simeoni en attendant d�autres arrestations.

Victor Acquaviva, 57 ans, garde-chasse � Piana, et son �pouse, leur fils, la compagne de ce dernier et Fran�ois Alessandri ont �t� arr�t�s sur la foi de nouveaux �l�ments retrouv�s dans les affaires du fugitif.

Il s�agissait d'un plan de Piana sur lequel une croix marquait l'emplacement d'un appartement avec le pr�nom � Victor �. Les enqu�teurs ont alors recoup� ces information avec celles qu�ils poss�daient d�j�. Or Victor Acquaviva est le � beau-p�re � de la fille de l�un des complices de l�assassinat du pr�fet Erignac. C�est pourquoi ils ont interpell� Dominique Acquaviva. Puis ils ont �galement arr�t� Antoine-Fran�ois Alessandri, 25 ans, employ�, cousin d�un berger qui travaillait avec Yvan Colonna parce que les enqu�teurs ont cru reconna�tre son domicile dans certaines notes d�Yvan Colonna. Or c�est le cousin de Antoine-Fran�ois, pr�nomm� Alex qui avait eu la charge de s�occuper du troupeau d�Yvan Colonna, apr�s sa fuite.

Plusieurs conclusions s�imposent d�ores et d�j�. La premi�re qu�Yvan Colonna est un fichu imprudent ou alors qu�il ne s�attendait pas du tout � �tre arr�t� � cet instant pr�cis du mois du juin. Admettons qu�il n�ait pas mesur� le danger � transporter son appareil � muscler et ses livres. Mais ces notes� On peut aussi penser qu�il est curieux qu�un homme cavale transporte un tel fourbi sur lui.

La deuxi�me conclusion est que les enqu�teurs travaillent en aveugle. Ils sont � l�aff�t du moindre d�tail ne sachant pas o� aller. Cela signifie un, que le fameux r�seau n�a jamais exist�, deux que les personnes susceptibles de l�avoir aid� �taient toutes des proches des personnes mises en examen. On ose croire qu�elles �taient la premi�re cible des services de police. Ou alors c�est � se demander ce que les centaines de policiers mises sur le coup pendant quatre ans ont bien pu faire.

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