Colonna : trois suspects sans preuves
Faible mobilisation devant le commissariat d�Ajaccio pour soutenir les trois personnes arr�t�es par la DNAT � Piana. Les policiers de l�anti-terrorisme auraient agi apr�s avoir d�couvert une fl�che sur la carte IGN qu�Yvan Colonna avait dans son sac. Il se serait agi de la maison de la fille de Pierre Alessandri, l�une des personnes condamn�es pour l�assassinat du pr�fet Erignac.
Le p�re du compagnon de cette jeune femme qu'Yvan Colonna �tait "un ami" mais qu'il ne l'avait pas h�berg� durant sa cavale.
"Les policiers m'ont montr� une feuille, une photographie, sur laquelle il y avait mon nom et m'ont demand� si je connaissais Yvan Colonna", a expliqu� Victor Acquaviva, au milieu du maigre rassemblement de nationalistes devant l'h�tel de police d'Ajaccio, o� son fils �tait en garde � vue en compagnie de sa compagne et d'un autre habitant de Piana.
"Je leur ai r�pondu que Colonna est mon ami mais que je ne l'ai pas h�berg�, mais s'il me l'avait demand�, je l'aurais re�u", a expliqu� M. Acquaviva, ajoutant: "En Corse, l'hospitalit�, c'est sacr�".
"S'ils m'avaient tout simplement demand� si je l'avais h�berg�, je leur aurais r�pondu que non, mais au lieu de m'arr�ter, ils ont arr�t� mon fils", s'emporte M. Acquaviva pour qui "le dossier est vide".
Pour M. Acquaviva, tr�s remont� "les familles en ont marre qu'on arr�te leurs fils" terme d�ensemble qui pourtant ne semble d�signer pour l�heure que sa propre famille et celle de Marc Simeoni. Le plus curieux dans cette enqu�te est que jusqu�� maintenant les policiers de la DNAT n�ont fait que, si on nous passe l�expression, enfoncer des portes ouvertes. Andr� Colonna d�Istria avait d�j� �t� perquisitionn� au d�but de la cavale d�Yvan Colonna sur des renseignements fournis par Fran�ois Santoni en personne. Il �tait donc th�oriquement surveill�. Serrieri �tait le beau-fr�re d�Yvan Colonna et donc susceptible de l�h�berger. Le berger Paoli �tait en �troite relation avec Colonna d�Istria. Quant aux parents des condamn�s, ils sont par d�finition proches des mises en cause m�me si, bien �videmment, cela n�en fait pas des coupables. Le seul cas atypique est celui de Marc Simeoni par ailleurs familialement li� aux Acquaviva.
On reste donc un peu �berlu� par ce d�ploiement de moyens sans pr�c�dent pour en arriver � de telles banalit�s. Mais il est vrai que la DNAT ne nous a jamais habitu�s � autre chose si ce n�est quand elle agit sur la foi des renseignements apport�s par la police basque.
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