"Plusieurs" interpellations en Haute-Corse apr�s un attentat contre une gendarmerie
"Plusieurs personnes" ont �t� interpell�es jeudi en Haute-Corse dans le cadre d'une enqu�te sur un attentat au cocktail Molotov le 4 septembre contre la gendarmerie de Luri, dans le Cap Corse, qui n'avait fait que de l�gers d�g�ts mat�riels.
Des inscriptions, "IFF" ("I Francesi fora", "Les Fran�ais dehors) et "Libert�" ("Libert�") avaient �t� relev�es sur le mur d'enceinte. Cette action n'avait �t� ni sign�e, ni revendiqu�e mais on l�attribuait � un groupe de jeunes gens de Luri proche de la Ghjuvent� Indenpendista.
"La gendarmerie nationale m�ne � Luri une op�ration de police judiciaire, plusieurs personnes ont �t� interpell�es", a-t-il �t� pr�cis� sans plus de d�tails car "l'op�ration est toujours en cours".
Une autre source a pr�cis� qu'il y avait, en fin de matin�e, au moins sept interpellations. "Mais les auditions ne sont pas termin�es, nous ne savons pas si les personnes interpell�es sont toutes m�l�es � l'affaire", a-t-on pr�cis�.
Selon nos informations, les personnes interpell�es seraient des militants nationalistes dont il s�agirait de v�rifier les emplois du temps. En fait peu d��l�ments sont rassembl�s � la charge des personnes interpell�es mais il est toujours possible que l�une d�entre elles � craque � emmenant dans son naufrage d�autres personnes.
Quatre personnes �taient toujours en garde � vue jeudi en fin d'apr�s-midi dans le cadre de l'enqu�te sur l'attentat contre la gendarmerie de Luri, commune du Cap Corse. Les trois autres avaient �t� rel�ch�es peu apr�s 18h, les autres demeurant plac�es en garde � vue dans les locaux de la gendarmerie � Bastia.
Une centaine d�habitants de cette commune du Cap grossie de militants du Comit� Anti R�pression, d�p�ch�s de Bastia, ont cadenass� la gendarmerie de Luri et maintiennent les gendarmes enferm�s dans les locaux. Ils affirment qu�ils ne les lib�reront qu�� la condition que les quatre personnes interpell�es soient lib�r�es.
Le pr�fet est plac� devant sa premi�re �preuve. Soit il obtemp�re et l��tat perd la face, soit il intervient et il fait le jeu du Comit� anti-r�pression qui vient de d�noncer � les m�thodes fascisantes � de la gendarmerie. Rien que �a. 60 ans apr�s la lib�ration de la Corse voil� des personnes qui ne semblent pas conna�tre le poids des mots et des situations.
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