Affaire Al�gre: Dominique Baudis droit dans ses bottes
Dominique Baudis a qualifi� jeudi de "d�lires, mensonges et affabulations" le contenu du dossier le concernant dans l'affaire Al�gre, � l'issue de son audition, vers 12h30, par le juge d'instruction toulousain Thierry Perriquet en tant que t�moin assist� dans le cadre de l'affaire Al�gre.
"Nous avons eu avec mes avocats la possibilit� de consulter l'ensemble du dossier. Trois mots le d�finissent: d�lires, mensonges et affabulations. Et c'est ce que j'ai pu expliquer au juge Perriquet tout au long de cette audition", a affirm� � la presse le pr�sident du Conseil sup�rieur de l'audiovisuel (CSA) et ancien d�put�-maire de Toulouse, � sa sortie du palais de justice de Toulouse, o� il a �t� entendu pendant plusieurs heures durant la matin�e au sujet des accusations dont il est l'objet.
"Le juge d'instruction a pos� � M. Baudis naturellement les questions portant sur les accusations. Lorsqu'il s'agissait d'accusations pr�cises susceptibles d'�tre v�rifi�es, (Dominique Baudis) a donn� des pr�cisions qu'il avait d�j� donn�es et, pour le reste, a pris acte des d�clarations qui ont �t� faites", a expliqu� son avocat Me Francis Szpiner, satisfait d'avoir eu acc�s � l'ensemble du dossier.
"Ce que je regrette, c'est que je ne puisse pas rendre publique l'int�gralit� du dossier car certains, pendant trop longtemps, en ont pr�sent� une version tronqu�e, mensong�re et scandaleuse. Et une partie de la presse y a pr�t� la main, par b�tise ou par incomp�tence", a encore comment� l'avocat.
"La lecture int�grale du dossier montre que cette proc�dure est folle et, comme l'a dit Dominique Baudis, est un tissu de mensonges (...) � chaque fois que des accusations sont prof�r�es et qu'on demande des pr�cisions � ces accusatrices, ces accusations sont imm�diatement d�menties", a-t-il encore soulign�.
"L'affaire, en ce qui concerne M. Baudis, est termin�e depuis longtemps. Il n'y a pas judiciairement de quoi mettre s�rieusement en cause Dominique Baudis. Mais l'affaire n'est pas termin�e parce que nous ne savons pas encore qui a manipul�", a soulign� l'avocat, ajoutant qu'il serait "amen�, dans les jours qui viennent, � demander au magistrat instructeur un certain nombre d'actes pour abonder dans cette voie", sans vouloir en dire plus sur la nature des actes judiciaires �voqu�s.
L'audition de Dominique Baudis fait suite � celle mercredi de l'ancien substitut du procureur de Toulouse Marc Bourragu�, �galement en qualit� de t�moin assist�.
Les avocats des deux anciennes prostitu�es ont, au contraire, donn� l�impression de se retrancher derri�re des v�rit�s incontestables comme les traces des mauvais traitements inflig�s � leurs clientes. Mais comme l�a fait remarquer un avocat, il reste maintenant � savoir qui sont les coupables.
Or Dominique Baudis appara�t de plus en plus comme un homme qui ne crachait pas sur les bonnes aventures mais qui est loin d��tre le monstre pr�sent� par les jeunes femmes. Nous avancions il y a quelques semaines une explication d�ordre psychologique pour expliquer leur comportement. Prises dans un monde o� circulent des rumeurs inv�rifiables, elles ont cherch� inconsciemment � se venger des notables qui les avaient fait souffrir en d�signant le premier des bourgeois de la ville de Toulouse : Dominique Baudis. Elles ont parl� sur la foi de bruits de trottoir et se retrouvent aujourd�hui dans l�incapacit� d�aller plus loin dans leurs assertions.
Nous �crivions aussi lorsqu�a �clat� l�affaire qu�il serait difficile � Dominique Baudis de se relever d�accusations qui, m�me infond�es, ne resteront pas sans laisser des cicatrices.
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