Paul Marie Bartoli a tenu � apporter lors du dernier conseil municipal de Propriano des � �claircissements � sur l�acte de vandalisme qu�a subi la mairie dans la nuit du 31 juillet au 1er ao�t. Il y avait �t� trait� de � collabo � par de jeunes nationalistes cagoul�s. Cette prose est un bijou du langage clanique dans lequel un mot ignore ce que veut dire l�autre. � lire tranquillement et � m�diter.
� Je voudrais remercier le conseil municipal pour le soutien qu'il m�a apport� suite � la l�che action dont vous pouvez encore apercevoir les stigmates, notamment dans cette ville o� nous avons tent� de les masquer, par l'affirmation de pr�server la d�mocratie. Je remercie publiquement toutes celles et ceux, �lus insulaires et continentaux, associations, partis et mouvements, les citoyens, mes chers compatriotes qui m'ont manifest� leur sympathie.
Cela me donne l'occasion de r�tablir certains propos distill�s ici ou l�, bien s�r je me garderai de r�pondre aux arguments de caniveau de certains.
Chacun le sait cette municipalit� est compos�e de femmes et d'hommes de sensibilit�s diff�rentes. Il n'y a jamais eu d'accord entre des partis ou des mouvements, ce sont des individus k titre personnel qui ont souhait� s'engager, se f�d�rer pour tenter de restaurer la situation de leur commune.
Il ne pouvait en �tre autrement, qui peut croire un seul instant, connaissant mes engagements que j�ai rai pu n�gocier un quelconque accord �lectoral, bien au contraire, certains de ceux qui, courageusement, ont bien voulu m�accompagner ont �t� d�savou�s.
Tant que nous resterons fid�les aux engagements pris devant le corps �lectoral et sans cesse r�it�r�s, � savoir, g�rer les affaires de la commune au quotidien et nous donner pour ce faire les moyens de r�ussir, il n'y aura pas de probl�me majeur entr� nous. Pour le reste, chacun doit bien avoir � l'esprit qu'il ne peut ni ne doit engager la municipalit� Chacun peut r�agir selon sa sensibilit� mais chaque fois l'honn�tet� intellectuelle commande de respecter ceux qui peuvent �tre d'un autre avis. Cette r�gle, personnellement, je m'y astreins, depuis plus de deux arts que nous administrons ensemble (�)
Je vis tranquillement ma corsitude et si je ne pr�tends donner de le�on � personne en la mati�re, je n'en ai � recevoir de personne. Le sens de l'hospitalit�, de la solidarit� est profond�ment ancr� en moi, je ne les pratique pas de fa�on s�lective, et surtout pas en fonction de mes int�r�ts �lectoraux ou autres.
Ce n'est pas dans la culture corse de faire savoir bruyamment que l'on aide son prochain. On m'a enseign� au contraire qu�on agit dans la discr�tion et que l'on a jamais fait chez nous l'apologie du crime. Nous devrions tous m�diter l'enseignement de Saint Mathieu qui disait :
� Quand tu fais l'aum�ne ne marche pas devant en sonnant de la trompette. Ta main droite ne doit pas savoir ce que fait ta main gauche �. Chacun doit assumer. Enfin, je voudrais dire, n'ayant pas connu l'�tat de gr�ce et malgr� les attaques que je subis, je poursuivrais dans le m�me �tat d'esprit, savoir rassembler et r�concilier les Proprianais.
Je sais qu'une minorit� d'affairistes de tous poils et de tous bords n'adh�re pas � cette d�marche et tente de cr�er artificiellement des tensions au sein de notre communaut�, pourtant je n'ai rien fait � leur �gard pour leur nuire.
L'esprit de revanche ne m'a jamais habit�, nous ne sommes partie civile dans aucun des dossiers o� la commune peut avoir un int�r�t � agir. Chaque fois sur des dossiers pouvant concerner les uns et es autres, j'ai agi avec bienveillance, sans bien entendu l�ser l'int�r�t g�n�ral (�).
Permettez-moi de conclure par ces mots qui me paraissent coller l'actualit� locale : � Tout homme qui dirige ou fait quelque chose a contre lui, ceux qui voudraient faire la m�me chose, ceux qui font pr�cis�ment le contraire et surtout, la grande arm�e des gens beaucoup plus s�v�res qui ne font rien �.�
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