Ouvrir dans une nouvelle fen�tre Des attentats en qu�te d�auteurs
Aug 30, 2003

Le communiqu� de l�Union des Combattants laisse sur leur fin une s�rie de malheureux qui ont vu leur r�sidence secondaire d�truite par le gang des plastiqueurs anonymes. Il y a fort � parier que la petite phrase visant les � racketteurs � s�adresse � ces petites bandes qui font flor�s en Corse. On se revendique de la cause nationaliste et on vient pressurer des continentaux ou des �trangers qui n�y comprennent que couic.

Sur la rive sud d�Ajaccio on est frapp� par le nombre de demeures � vendre. On imagine l�int�r�t de sp�culateurs qui peuvent ainsi lancer des op�rations de terreur et racheter � vil prix des villas qui, au tournant d�une tr�ve ou d�une n�gociation, prendront une valeur parfois double.

D�autres attentats restent dans l�ombre : ceux qui ont provoqu� un rejet imm�diat de la population. L�attentat qui a d�truit la DDE � Ajaccio et qui a �t� perp�tr� par l�Union des Combattants au nom de la � corsisation des emplois � n�a pas �t� revendiqu�. Il a en effet eu lieu dans un quartier populaire o� le vote nationaliste est important. Le lendemain, la population faisait conna�tre son opposition totale � ce type d�action qui met en cause la vie des habitants. Il �tait donc d�cid� de ne pas revendiquer cet acte par efficacit� �lectorale.

Cette attitude de l�Union des Combattants rejoint celle qui consiste � ne pas s�affronter ouvertement aux �lus insulaires appartenant aux clans. On lira avec attention la d�claration de Paul-Marie Bartoli, maire de Propriano, pour y d�celer des appels du pied � ses ennemis afin de mettre un terme � ce diff�rend.

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