L�a�roport de Luxembourg , assure, avec ses radars, l�unique surveillance de l�espace a�rien luxembourgeois. Il n�a cependant pas les moyens de rep�rer des appareils volant � tr�s basse altitude. L�Etat luxembourgeois a interdit ce genre de survols, mais n�a aucun moyen de les emp�cher ni de v�rifier leur r�alit�. Or, les plaintes de citoyens se multiplient au sujet de ce genre de vols, notamment de l�arm�e belge.
"Toute information compl�mentaire sur la date, l�heure et l�endroit exact des vols � tr�s basse altitude auxquels fait r�f�rence l�honorable d�put� serait hautement appr�ci�e et permettrait � mes services d�effectuer des d�marches pr�cises", vient de d�clarer le ministre des Affaires �trang�res, Lydie Polfer en r�ponse au d�put� Mars di Bartolomeo qui s�est fait l�interpr�te des plaintes des citoyens. Evidemment que le gouvernement nuance et ne veut pas trop croire ses �lecteurs. Polfer et son coll�gue Goerens, ministre de la D�fense, attendent des confirmations. Il ne s�agit pourtant pas d�Ovnis !.
La seule autorisation dont dispose la Belgique pour le survol du territoire luxembourgeois, concerne exclusivement la police f�d�rale belge et ses h�licopt�res. Lydie Polfer signale que le Luxembourg a inform� la Belgique que toute �volution d�avions militaires dans l�espace a�rien luxembourgeois "devra faire l�objet d�une autorisation sp�ciale, s�par�e et pr�alable". Le Grand-Duch� a par ailleurs pr�venu la Belgique que le pays ne dispose pas de zone autoris�e pour effectuer des vols � basse altitude.
Ceci dit, les autorit�s luxembourgeoises sont totalement d�pendantes de la bonne volont� de leurs voisins belges et fran�ais. Et quand on conna�t la d�sinvolture belge pour violer continuellement, notamment au niveau policier, la souverainet� nationale luxembourgeoise, on n�a aucune peine � croire les t�moins oculaires. D�ailleurs, le mois dernier, l�immeuble abritant la r�daction de � L�investigateur � a �galement �t� survol� par un avion militaire � basse altitude. Nous n�avons malheureusement pas not� le jour et l�heure ni l�immatriculation de l�avion.
Comme Madame le ministre demande tout renseignement � sur la date, l�heure et l�endroit exact des vols � tr�s basse altitude �, nous ne pouvons que sugg�rer � tous nos lecteurs luxembourgeois de t�l�phoner, d�s qu�ils seront confront�s � ce genre de nuisance, le standard du gouvernement au 478-1.
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