Les ind�pendantistes pourront toujours pr�tendre ce qu�ils veulent : la solidarit� nationale a du bon. L�incendie qui a d�j� br�l� 3000 hectares en Corse, conna�t un r�pit en certains endroits. Le bilan est certes modeste mais il apporte un peu d�espoir. Et puis c�est toujours �a pour les hommes venus de toute la Corse mais aussi de toute la France qui se battent nuit et jour contre le sinistre. Et pour une fois, le Premier ministre a su trouver l�attitude juste loin de ses p�roraisons tr�s si�cle dernier que d�habitude il affecte sans complexe"Je suis venu dire la solidarit� nationale", a d�clar� le Premier ministre, ajoutant: "Nous allons aider les �lus locaux, qui ont �t� tr�s disponibles, pour toutes les d�penses financi�res � leur charge."
"Quand la Corse br�le, la blessure affecte l'ensemble du territoire national. Je vois aussi des pompiers qui se battent avec un courage exceptionnel. Certains sont au bord de l'�puisement... Au bout de 8 jours, la fatigue est l�", a dit Jean-Pierre Raffarin, visiblement �mu." � Le gouvernement garde la main tendue pour travailler avec l'ensemble des acteurs �conomiques, politiques et sociaux de la Corse et participer au futur de l'�le", a-t-il soulign� alors qu'il recevait mercredi midi � Matignon le d�put�-maire UMP de Porto-Vecchio Camille de Rocca-Serra et plusieurs habitants de cette circonscription.
Les incendiaires seront punis
Il a �galement promis que les "incendiaires" seraient traqu�s et punis. "Nous recherchons tous ceux qui peuvent avoir une action li�e � ces incendies criminels, afin de les punir", a-t-il affirm�. "Il est clair, aujourd'hui, que nous assistons � une forme d'action particuli�rement grave, qui menace les vies humaines et le patrimoine environnemental du territoire", a-t-il estim�. On ne peut plus ignorer aujourd�hui que les incendies ont �t� caus�s par des criminels et que ces criminels disposent de moyens qui font penser qu�il ne s�agit pas simplement de fous. Des dispositifs de mise � feu ont �t� d�couverts le long de la route nationale qui m�ne de Bastia � Ajaccio.
"Nous avons donn� des instructions tr�s strictes non seulement pour le d�veloppement de l'�le, mais �galement pour la paix civile, pour la s�curit�." Le Premier ministre s'est engag� � "organiser la mobilisation de tous les moyens", r�p�tant que "le gouvernement de la R�publique est aux c�t�s des Corses, dans la lutte contre les incendies". "Un avion suppl�mentaire va arriver", a-t-il promis, alors que cinq nouveaux d�parts de feux �taient constat�s dans l'apr�s-midi.
Le Premier ministre a ensuite survol� la zone en h�licopt�re Puma de l'arm�e de l'air apr�s avoir rencontr�, au PC de Vero, des �lus de la r�gion. La semaine derni�re, Jean-Pierre Raffarin s'�tait rendu dans le Var, o� en trois jours plus de 10.000 hectares de la for�t des Maures ont �t� d�truits par le feu.
� Je n�ai ni humeur ni ranc�ur envers la Corse �
Jean-Pierre Raffarin a affich� sa volont� de tourner la page du r�f�rendum du 6 juillet."Je n'avais ni humeur, ni ranc�ur. Je le prouve par ma visite", a d�clar� le Premier ministre d�s son arriv�e au PC op�rationnel des sapeurs-pompiers install� � Vero, � une vingtaine de kilom�tres d'Ajaccio, en faisant r�f�rence � la victoire du "non" lors de la r�cente consultation.
Le dernier souvenir de la Corse qu�avait le Premier Ministre �tait celui laiss� par sa visite le 21 juin, en pleine campagne r�f�rendaire, et qui s'�tait sold� par un fiasco � Bastia, des manifestants l'ayant contraint � annuler un meeting.
Les �lus insulaires �taient pr�sents en nombre, dont le pr�sident de l'ex�cutif Jean Baggioni, qui a lanc� au Premier ministre "nous appr�cions cette solidarit�", le pr�sident de l'Assembl�e territoriale Jos� Rossi, le pr�sident du conseil g�n�ral de Corse-du-Sud Nicolas Alfonsi et le d�put�-maire d'Ajaccio Simon Renucci.
Dossier Corse
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