La municipalit� de Bastia, dont le maire �mile Zuccarelli (PRG) a d�fendu le "non" au r�f�rendum en Corse, s'est d�clar� mardi "serein" face aux accusations de fraude lanc�es ces derniers jours par des partisans du "oui", dont les nationalistes de Corsica Nazione et l��lu corsiste Toussaint Luciani, leader du Mouvement pour la Corse, une petite formation, qui a d�nonc� des "irr�gularit�s" apr�s avoir v�rifi� "60% des proc�s-verbaux et 40.000 �margements environ".
"Il s'agit de petites man�uvres, de gesticulations visant � faire oublier la d�faite du oui", a r�agi le premier adjoint au maire, Ange Rovere cadre du Parti communiste, au cours d'une conf�rence de presse � Bastia. Il a pr�cis� que la ville avait � �t� plac�e sous surveillance � le 6 juillet, jour du vote, par � la commission de contr�le de la consultation, venue sp�cialement de Paris �. Selon nos informations, cette affirmation est fausse. La commission de contr�le de la consultation n��tait pas venue sp�cialement de Paris pour contr�ler Bastia mais pour v�rifier l�impartialit� de la campagne audio-visuelle. Elle n�avait donc aucune raison d��tre pr�sente dans les bureaux de vote ce qu�elle n�avait pas les moyens de faire et surtout n��tait pas missionnn�e en ce sens.
Deux recours en annulation ont �t� d�pos�s devant le Conseil d'�tat par des �lus nationalistes de Corsica Nazione et d'Indipendenza, et par Toussaint Luciani.
Fran�ois Tatti, adjoint PRG au maire de Bastia, a d�clar� qu'il n'y avait "aucun assesseur nationaliste dans les bureaux de vote" de la ville le 6 juillet. Pour lui, cette absence �tait "pr�m�dit�e" pour "nous accuser ensuite d'avoir fraud�". En fait l�absence d�assesseurs nationalistes a �t� caus�e par la mauvaise humeur engendr�e par l�arrestation d�Yvan Colonna.
Le "non" l'a emport�, avec 51% des suffrages, soit quelque 2.000 voix d'�cart, � la consultation sur la r�forme gouvernementale de cr�ation d'une collectivit� unique. Les personnes qui ont port� l�affaire devant le Conseil d��tat semblent confiantes.
D�autres infos corses
|
|
La municipalit� de Bastia "sereine" face aux accusations de fraudes