Michel Herv�, le si suffisant (et pourtant parfois insuffisant) secr�taire g�n�ral de la Cour des Comptes europ�enne, serait-il en train de pr�cipiter son institution dans une grave crise ? Hautain, imbu de lui m�me, agressif, peu enclin au pardon, ce Fran�ais visiblement mal � sa place, n�a pas voulu entendre parler de conciliation et � vir� l�auditeur �cossais Dougal Watt, celui qui avait os� d�fier sa hi�rarchie et en d�noncer certains dysfonctionnements. C�est parce que M. Watt s�est adress� au public et � la presse pour d�noncer des turpitudes, vraies ou fausses, qu�il vient de se faire virer �sa longue lettre de licenciement de 15 pages invoque ce moyen- comme un malpropre par un Herv� dont la veste n�est gu�re moins entach�e et nous y reviendrons, c�est promis. Et que dire de l�attitude du pr�sident Fabra-Valles, jadis excellent d�put� enqu�teur � la COCOBU strasbourgeoise et aujourd�hui accus� par M. Watt d�actes de n�potisme ? Il n�a pas d�attitude pour l�instant�
Toute cette affaire nous rappelle celle de Cresson et de la d�funte Commission. Il y a les m�mes signes pr�curseurs, les m�mes r�actions des personnalit�s mises en cause et le m�me souci d��liminer l�esprit g�nant. Une Europe qui innocente les plus hauts fonctionnaires ripoux � la Gomez-Reino par exemple, n�est pas cr�dible quand elle s�en prend � un petit fonctionnaire du genre de Douglas Watt. L�investigateur va donc reprendre son b�ton de fouineur comme en 1998-1999, lors de l�affaire Cresson. Et voir si M. Watt a d�nonc� la v�rit� ou pas. Mais s�il l�a fait, notre sch�ma de travail si efficace en mati�re de Commission europ�enne en 98-99 s�adaptera tr�s vite �galement � la Cour des Comptes europ�enne.
LIRE EGALEMENT :
Cour des Comptes : un secr�taire g�n�ral r�calcitrant
RIFIFI A LA COUR DES COMPTES EUROPEENNE
|
|