Le ministre de l'Int�rieur, Nicolas Sarkozy, a indiqu� samedi � Saintes, au lendemain du verdict du proc�s Erignac, que "la Corse ne s'en sortira pas par la violence", soulignant qu'"il n'y a pas d'autre avenir que dans le dialogue et la paix. Je veux simplement que chacun comprenne que le drame n'am�ne rien. C'est une impasse, la violence. La justice est pass�e, elle a sanctionn�, il faut que maintenant chacun r�fl�chisse � cela. L'arrestation d'Yvan Colonna, la sanction de ses complices, sont des �l�ments tr�s importants pour l'�tat de droit. La justice devait passer mais maintenant, il faut se tourner vers l'avenir. Et cet avenir, il faut que ce soit un avenir de paix. La violence n'am�ne rien".
Pour M. Sarkozy, qui a martel� que "la justice devait passer", "l'�tat n'a pas � n�gocier pour arr�ter la violence. L'�tat doit faire respecter l'�tat de droit, sans exc�s mais aussi sans faiblesse. Le temps de l'impunit� est termin�", a dit le ministre.
Concernant les attentats, comme celui qui a endommag� dans la nuit de vendredi � samedi une clinique d�saffect�e d'Ajaccio (Corse-du-Sud), M. Sarkozy a affirm� que "ce qu'on attend de nous, c'est qu'on retrouve les coupables et qu'on les mette � la disposition de la justice. Tous ceux qui se laisseront aller � un tel comportement seront poursuivis, seront attrap�s et devront rendre des comptes", a-t-il conclu familiale. Ses deux fils seront priv�s de Corse cet �t�..
Nicolas Sarkozy a pris une premi�re mesure.
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