Nous sommes toujours aussi peu satisfaits de la revendication du FLNC 3, dissident du "FLNC Union des Combattants" et oppos� � la r�forme institutionnelle en Corse, qui a revendiqu� mardi 24 juin une tentative d'attentat, nous publions des bribes de leur communiqu� qui d�nonce cette soci�t� de la famille du s�nateur Paul Natali comme un "symbole de la majorit� fran�aise actuelle".
"La r�forme institutionnelle propos�e par Raffarin pr�sente tous les signes pr�curseurs d'une intensification du n�olib�ralisme, renforc� par le syst�me clanique en Corse. Nous craignons fortement que la future assembl�e territoriale de Corse n'ait pas les moyens de r�sister � la mise en coupe r�gl�e de notre territoire par les multinationales et la sp�culation financi�re. Ce que nous attendons d'une r�forme institutionnelle, c'est qu'elle reconnaisse officiellement notre peuple, qu'elle permette la sauvegarde de notre langue, l'acc�s pour notre peuple � la souverainet� nationale dans un v�ritable cadre politique".
Le groupe clandestin se dit pr�t � "r�sister � l'�tat fran�ais" � chaque "pas suppl�mentaire vers la d�gradation de notre culture, de notre patrimoine �cologique et de nos valeurs sociales".
Le texte ajoute toutefois que le "peuple corse pourrait se prononcer pour un changement institutionnel � une seule condition: qu'il sache se donner les moyens de cr�er une nouvelle alternative politique", en pr�cisant que cela pourrait �tre fait "� travers une collectivit� unique".
Rappelons que groupe arm� qui utilise le sigle du FLNC est apparu le 24 octobre en revendiquant des attentats. Il s'est �galement manifest� le 19 mai en revendiquant, au cours d'une conf�rence de presse clandestine, 31 actions, pour la plupart des attentats commis � l'automne dans l'�le, contre des banques, des b�timents publics ou des villas secondaires. Le groupe, repr�sent� par une quarantaine de personnes encagoul�es et fortement arm�es, avait alors critiqu� la politique gouvernementale en avertissant que l'�le n'avait "pas pour ambition de dispara�tre dans le moule de la d�centralisation fran�aise".
N�anmoins outre un discours baroque dont on se demande ce qu�il veut vraiment dire tellement il est verbeux et abstrait, nous continuons � nous poser des questions sur le choix de la cible et des moyens. Nous allons chercher � savoir ce qui se cache derri�re cette curieuse affaire.
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