Temp�te au sein de la droite bastiaise. En dehors m�me des incidents qui ont oblig� le Premier Ministre � une retraite pr�cipit�e, il faut avouer que le faible nombre de participants au meeting pr�vu sous le chapiteau de l�a�roport d�montre que la droite bastiaise n�avait pas fait le plein. Cent cinquante personnes, c�est bien peu et on dit Nicolas Sarkozy fou furieux d�un tel bilan. Car si la gauche bastiaise dirig�e par le Parti Communiste et les radicaux de Zuccarelli ont r�ussi � donner l�impression que tout Bastia va voter non, les nombreux challengers de la droite n�ont pas r�ussi � se mettre d�accord sur une position commune. � l�inverse, le meeting d�Ajaccio, sans �tre extraordinaire a permis de sauver l�honneur de la droite de Corse-du-Sud.
Autant de d�tails qui compteront lorsqu�il s�agira de faire les comptes. La droite bastiaise a donc quelques semaines pour remonter la pente faute de quoi elle risque de payer tr�s cher son manque d�enthousiasme.
Division encore entre la Corse-du-Sud dont les forces de l�ordre ont su contenir les manifestants et la Haute-Corse qui, pour la troisi�me fois, voit son pr�fet laisser infliger un camouflet au Premier ministre.
Ce dernier ne peut laisser passer cette humiliation et nul doute qu�un certain nombre de hauts fonctionnaires risquent d��tre sanctionn�s. D�autant que les perturbateurs de Bastia �taient connus des Renseignements g�n�raux. Il y avait bien peu d�enseignants parmi eux mais beaucoup de permanents de la Mairie et de la CGT. Ce sont eux qui avaient envoy� des boulons sur les forces de l�ordre devant la pr�fecture. C�est toujours le m�me noyau qui s��tait promis d�en d�coudre.
Une seule question reste aujourd�hui pos�e : comment une centaine de personnes ont pu repousser le Premier Ministre jusqu�au fin fond de l�a�roport et l�insulter copieusement avant de bloquer l�avion minist�riel sur la piste. Lorsqu�on aura r�pondu � cette question, on aura r�solu une grande partie du probl�me corse.
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