Raffarin : le "non" des Corses au r�f�rendum conduira � "l'immobilisme"
Jun 20, 2003
Auteur: L'investigateur

Jean-Pierre Raffarin, qui doit se rendre samedi dans l'�le de Beaut� en compagnie de Nicolas Sarkozy, pense comme le ministre de l'Int�rieur que "ce r�f�rendum n'est ni de droite ni de gauche mais pour ou contre la Corse dans la R�publique d�centralis�e". Il a r�pondu aux questions d�un journaliste du Monde.

M. Sarkozy revendique le fait que sa politique en Corse s'inscrit dans le fil de celle de Lionel Jospin. N'est-ce pas pour cela que vous avez du mal � rassembler votre majorit� sur ce dossier ?

Je revendique, moi, d'avoir fait une r�forme de la d�centralisation qui permet de donner la parole aux Fran�ais. Nous n'avons pas r�uni cinquante personnes � Matignon pour d�cider de l'avenir de la Corse, mais nous donnons la parole aux Corses, ce qui est fondamental. Les Corses ont la possibilit� de dire : "Oui, nous voulons participer � la R�publique d�centralis�e." Ce qui leur est propos� vaudra aussi pour d'autres r�gions. Comme Nicolas Sarkozy, je pense que ce r�f�rendum n'est ni de droite ni de gauche mais pour ou contre la Corse dans la R�publique d�centralis�e.

Mais si les Corses votent "non" le 6 juillet ?


Ce serait le choix de l'immobilisme, ce qui n'est pas la bonne r�ponse pour la Corse du XXIe si�cle. Nous, nous proposons un progr�s.

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