Lundi 16 juin � 17h est intervenue la cl�ture des candidatures pour la campagne pour ce r�f�rendum. Les partis ou mouvements candidats � cette campagne doivent justifier de 3 parlementaires, 3 conseillers g�n�raux ou �lus territoriaux. Selon toute vraisemblance 11 mouvements devraient prendre part � cette campagne 7 pour le oui et 4 pour le Non.
Pour le OUI : "La Corse en marche" de Paul Giacobbi; "Le Rassemblement " de Jean Baggioni; l'UMP de Jos� Rossi et de Camille de Rocca Serra; Corsica Nazione; "Corse Social D�mocrate" de Simon Renucci; "Corse nouvelle" de Philippe Ceccaldi et "Mouvement pour la Corse" de Toussaint Lucciani, l�ULC de Robert Feliciaggi.
Pour le NON : "UDF" de Philippe Peretti; le Parti Communiste; "le Rassemblement R�publicain pour le NON" de J�r�me Polverini et "l'Union R�publicaine pour le Non" d'�mile Zuccarelli et Nicolas Alfonsi.
Les uns et les autres multiplient les prises de position. Un "non" au r�f�rendum sur le projet de cr�ation d'une collectivit� unique en Corse serait "extr�mement probl�matique" et ne permettrait pas "d'apaiser les relations" entre la Corse et Paris, estime Jean-Guy Talamoni, le leader de Corsica Nazione.
"Si le non passait, ce serait extr�mement probl�matique et cela ne permettrait pas, je crois, d'apaiser les relations qui ont �t� parfois conflictuelles entre la Corse et Paris. Le non, ce serait le statu-quo, ce serait ressusciter les dinosaures politiques en Corse. Ce serait une tr�s mauvaise chose pour la Corse et pour les relations futures entre la Corse et Paris. La r�forme qui est propos�e n'est pas de nature � r�soudre de fa�on globale le probl�me corse, mais il s'agit d'une petite avanc�e. Mais, effectivement, je crois qu'il aurait fallu aller plus loin", a-t-il pr�cis�.
L'UDFde son c�t�, la formation de Fran�ois Bayrou � peine vagissante en Corse, a demand� au gouvernement de la rassurer sur ses projets en Corse, avant de prendre position sur la consultation du 6 juillet.
Andr� Santini, d�put�-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux. a pr�cis� que l'UDF prendrait bient�t position mais que sur l'�le, les responsables de l'UDF �tait assez r�ticents. Ils appellent en fait � voter � non �.
Le d�put� des Hauts-de-Seine a expliqu� que l'UDF �tait attentive � la repr�sentation des territoires.
"En Corse, on a besoin de cela. Le fait de supprimer les conseils g�n�raux et de les remplacer par des conseils territoriaux occup�s par des conseillers r�gionaux, cela aboutit � supprimer ce niveau de repr�sentation du territoire" a ainsi d�clar� Andr� Santini. Il est vrai que les repr�sentants insulaires de l�UDF ont besoin de se distinguer � tout prix de l�UMP pour exister. Or l�UMP a officiellement pris position en faveur du oui m�me si certains de ses dirigeants font en catimini campagne pour le non.
De son cot� Jean-Marie Le Pen, pr�sident du Front nationale, a exprim� son hostilit� au projet du gouvernement sur la Corse et annonc� que le Front national n'appellera pas � voter "oui".
Il a pr�cis� que le Bureau politique du FN se r�unirait sous peu pour prendre une position officielle".
"Quand je constate que l'UMP, le PS, les ind�pendantistes sont pour le � oui �, je peux vous dire par avance que ce ne sera pas � oui �. Cela peut �tre l'abstention, le boycott ou le non", a-t-il expliqu�.
Pour le pr�sident du FN "cette �ni�me r�forme en Corse s'engage dans un processus que nous avons connu en Nouvelle-Cal�donie, dont le but final est d'aboutir � l'ind�pendance sans oser le dire ni au peuple corse, ni au peuple fran�ais".
Aux derniers pointages le � oui � l�emporterait mais de peu. La grande inconnue est le taux d�abstention.
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