Suite � la d�claration de cessation de paiement du CFPJ, lundi 12 mai, le Tribunal de grande instance de Paris a tenu audience jeudi 15 mai. CFJ-Demain et l�association CFJ ont �t� plac�es en redressement judiciaire. Un administrateur judiciaire devrait �tre nomm� tr�s prochainement. La d�lib�ration, jeudi 22 mai, devrait fixer au 30 juin le terme de la proc�dure de redressement. La SA de la rue du Louvre devrait bient�t conna�tre le m�me sort par �confusion de patrimoine�.
Cette mise en redressement judiciaire intervient trois semaines apr�s la tenue d�un conseil d�administration de CFJ-Demain, la structure de t�te du groupe CFPJ. Les administrateurs avaient alors pris connaissance du rapport du groupe de travail mandat� par le pr�c�dent conseil d�administration du 11 mars, et notamment d�un audit r�alis� par la soci�t� Sedec sur l�analyse de la situation du groupe et sur les solutions � apporter � la crise. Le niveau d�endettement du groupe (pr�s de six millions d�euros) avait impos� l�in�luctable d�p�t de bilan, faute d�une recapitalisation suffisante.
Le pr�sident du tribunal a reproch� aux repr�sentants du groupe d�avoir attendu aussi longtemps alors que les indicateurs �taient d�j� au rouge depuis longtemps. Rappelons que c�est suite � une action �nergique des trois administrateurs de l�association des Anciens et du tr�sorier de CFJ-Demain et de l�association CFJ, Vincent Lalu, que la r�alit� de la situation avait enfin pu �tre �tablie, et qu�un groupe de travail avait �t� mandat� pour pr�parer les d�cisions � prendre. Contre l��vidence, la direction du CFPJ soutenait depuis des mois que l�exercice 2002 �tait � l��quilibre et que les difficult�s ne venaient que d�un probl�me de fonds propres insuffisants lors de la reprise il y a quatre ans. La mise au jour des chiffres a au contraire fait appara�tre un r�sultat n�gatif de 2 millions d�euros en 2002. Impossible dans ces conditions d�exploitation structurellement d�ficitaire de convaincre des investisseurs de remettre au pot.
L�association des Anciens regrette le temps perdu depuis bient�t un an. Une communication transparente de la situation du groupe aux administrateurs, comme elle l'avait exig� � plusieurs reprises depuis son assembl�e g�n�rale de juin 2002, loin d�hypoth�quer l�image du groupe aurait permis de pr�parer plus sereinement qu�aujourd�hui un d�p�t de bilan et des solutions de continuation-reprise-cession. Mais plus que jamais, l�heure est � la mobilisation pour sauver, � nouveau, le CFPJ.
R�uni en assembl�e g�n�rale hier vendredi, le personnel, constern� par la gravit� de la situation qui avait �t� constamment ni�e jusque-l�, a exprim� sa d�fiance envers la direction du groupe.
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