Les enqu�teurs commencent � comprendre pourquoi l�h�tel du p�re de Jean-Christophe Marcelli, le Posta-Vecchia , a �t� mitraill� dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 mai. Jean-Christophe Marcelli avait �t� assassin� le 21 ao�t 2001, et son corps br�l� avec celui de son meilleur ami Dominique Marcelli.
Auparavant c�est la tombe de Dominique Marcelli (et non Jean-Christophe comme nous l�avons �crit par erreur sa la foi de renseignements pourtant pr�cis) qui avait �t� profan�e le 12 avril � Cervione, dans cette capitale de la Castagniccia d�o� sont issus un grand nombre de barons de la Brise de Mer, cette bande de voyous bastiais aujourd�hui quinquag�naires.
Or Jacques Mariani passait hier devant la Chambre d�instruction de la cour d�Appel de Bastia apr�s avoir �t� extrait de sa cellule de Fleury-M�rogis. Car d�sormais les mises en libert� se d�cident en Corsee. Or l�un des boulets que tra�nent Jacques Mariani aux pieds est la d�termination des proches des Marcelli. La compagne de Dominique Marcelli et sa m�re d�signeraient le fils de Francis Mariani. Sans leurs t�moignages, pensent les voyous, il n�y aurait plus rien qui emp�che la mise en libert� de Jacques Mariani l�ami intime de Menconi. La r�v�lation de la profanation par l�Express, par L�investigateur et la reprise par Le Monde, mettent � mal ce sc�nario idyllique. Jusqu�� maintenant les familles Marcelli tiennent courageusement le coup. Elles peuvent compter sur notre d�termination pour les aider du mieux que nous pourrons. Qu�elles prennent contact avec nous et nous nous engageons � mener leur combat pour que justice soit rendue. La m�thode employ�e contre les Marcelli n�est pas nouvelle. Rappelons-nous comment les Patacchini ont tent� d�intimider une victime de leur agissements. Selon Le Monde � Michelle Marcelli persiste, et tient � d�clarer : "Si tirer sur le cercueil de mon mari, c'est une forme d'intimidation, �a ne me para�t pas une bonne m�thode. Non seulement �a ne me fait pas peur, mais �a ne me para�t pas une bonne id�e de s'en prendre � nouveau � lui. �a ne fait que raviver ma haine." �
Jacques Mariani, en prison, a tout � craindre de la justice. Mais la puissance de son p�re, lui-aussi emprisonn�, reste forte. Bien qu�il se dise � Bastia que les � amis � de Mariani commencent � en avoir par dessus la t�te des frasques du � petit � dont les m�thodes n�ont faitg qu�attirer l�attention des pouvoirs publics sur un grand banditisme bastiais jusque l� relativement tranquilles.
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