Jean-Nicolas Antoniotti, le propri�taire d�h�tel en construction fortement endommag� par un attentat le 28 avril a �t� interpell� mercredi 7 mai � Bastia apr�s avoir d�vers� des gravats de son chantier devant la pr�fecture de Haute-Corse. Jean-Nicolas Antoniotti, g�rant de l'h�tel Ibis, voulait "attirer l'attention des pouvoirs publics" apr�s le troisi�me attentat � l'explosif ayant vis� le chantier de son h�tel de 71 chambres, dont l'ouverture, pr�vue ce mois-ci, a d� �tre report�e, a-t-il expliqu� avant d'�tre interrog�, en compagnie d'un associ�, au commissariat de Bastia.
Un camion a d�vers�, vers 9 heures, des d�bris occasionn�s par l'attentat, obstruant tr�s bri�vement l'entr�e principale de la pr�fecture, sans toutefois perturber la visite du pr�sident du S�nat, Christian Poncelet, venu rencontrer des �lus locaux.
Antoniotti, �galement pr�sident de la soci�t� de capital-risque Femu Qui, avait affirm� "ne pas comprendre" les raisons des trois attentats ayant vis� l'h�tel, g�r� sous franchise ind�pendante du groupe Accor, propri�taire
de l'enseigne Ibis. Les deux premiers attentats, � l'automne 2002, avaient �t� revendiqu�s par le FLNC-Union des Combattants.
Il avait finalement �t� remis en libert� apr�s une garde � vue de quelques heures.Il compara�tra devant le tribunal correctionnel de Bastia en novembre prochain. Jean-Nicolas Antoniotti est un ami d�Edmond Simeoni mais aussi de quelques figures de proue du FLNC Canal historique qui l�avaient prot�g� lorsqu�il avait �t� accus� d��tre la taupe du pr�fet Bonnet � l�origine de l�arrestation des assassins du pr�fet Erignac. Jean-Nicolas Antoniotti s�en �tait alors d�fendu accusant le pr�fet de lui faire porter un chapeau trop grand pour lui. Pourtant le pr�fet avait �galement ni� que ce f�t lui. Il n�avait jamais �t� menac� par les clandestins jusqu�� ce jour qui l�a vu prendre des march�s � certains entrepreneurs r�put�s tr�s proches du FLNC bastiais. D�o� beaucoup d�ennuis pour celui qui avait milit� dans le FLNC sous le pseudonyme de Chico et avait m�me connu la prison pour ces agissements. D�sormais Chico sait la douleur de ceux qui sont plastiqu�s lui qui a longtemps connu le manche de la cuiller. Ainsi tourne la roue de la vie�
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