Les �pisodes de "Bertrand Story"

BERTRAND STORY III

Corbeau et finances du RPR ... la suite

1�re et 2�me partie dans les deux pr�c�dents num�ros (101 et 100), � lire sous le lien "Les Archives de "L'investigateur"

Dans la matin�e, ce jour-l�, le juge de Cr�teil donne rendez-vous � trois policiers de la brigade financi�re dans un bistrot du Quartier latin. Juste avant de quitter Cr�teil, accompagn� de sa greffi�re, Halphen, comme la loi l'y oblige, adresse � son procureur une ordonnance de transport, avec l'adresse du lieu qu'il compte perquisi-tionner dans Paris : 1, place du Panth�on.

Comme le racontent les journalistes du Canard encha�n�, Herv� Liffran et Alain Gu�d�, dans leur livre P�ril sur la Chiraquie, le procureur de Cr�teil, Michel Barrau, pourtant disciplin� de temp�rament, commet ce jour-l� une �norme bourde. Voyant l'adresse sur l'ordonnance de transport, il ne "percute " pas et ne r�alise pas o� va le juge. II laisse le document sur son bureau, part d�jeuner, et ne pr�vient pas la Chancellerie. Halphen franchit le p�riph�rique. Le voil� avec les trois policiers. Le commissaire Prunier, patron de l'unit�, a �t� questionn� par ses chefs le matin m�me. " O� va Halphen ? - Je n'en sais rien ", a-t-il �t� oblig� de r�pondre. Certain que la hi�rarchie polici�re joue contre lui, Halphen pr�f�re garder le secret afin de profiter, l�gitimement, de l'effet de surprise.

En retrouvant les policiers au bistrot, le juge joue cartes sur table : " On va chez Tiberi. " Le commissaire Prunier pr�vient aussit�t, gr�ce � son t�l�phone portable, son chef, le commissaire G�rard Girel, sous-directeur charg� des affaires �conomiques et financi�res � la PJ. Girel appelle aussit�t son chef � lui, le commissaire Olivier Foll, grand patron de la PJ parisienne. Foll - ce n'est pas du tout son genre - ne garde �videmment pas l'information pour lui. Au-dessus de lui, il y a Philippe Massoni, le pr�fet de police de Paris, qui a d'excellentes relations avec le maire de Paris.

Halphen et les trois policiers s'engouffrent dans le hall de l'immeuble des Tiberi, 1, place du Panth�on. Ils prennent l'ascenseur jusqu'au quatri�me �tage. Et ils sonnent.

Personne n'ouvre pendant de longues minutes. Par contre, le t�l�phone portable du commissaire Prunier sonne. Olivier Foll donne l'ordre aux policiers de ne pas rentrer dans l'appartement et de redescendre. Un ordre ill�gal. Prunier et ses deux hommes, penauds, l'ex�cutent tout de m�me.

J'imagine les regards qu'ils doivent �changer avec le juge au moment de tourner les talons. Halphen sonne � l'appartement. Cette fois-ci, la porte s'ouvre. C'est Jean Tiberi en personne qui accueille, souriant, le magistrat de Cr�teil. Curieusement, il est chez lui. Quand le juge redescendra dans la rue, une grosse heure plus tard, les cam�ras de t�l� et les journalistes sont l�. Comment ont-ils �t� pr�venus ? C'est simple, par une d�p�che AFP. Sign�e par qui ?

Par le correspondant habituel de la pr�fecture de police de Paris. Il y a peu de chances, comme le RPR le sugg�re r�guli�rement, que ce journaliste ait �t� pr�venu par le juge Halphen en personne. Alors qui ? La pr�fecture ? Le coup de force autoris� par Olivier Foll d�clenchera � juste titre la grogne de tr�s nombreux magistrats.

Le 21 octobre 1996, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris rendra un arr�t d'une rare s�v�rit�; cette juridiction rappelle: " Il est indispensable que les intentions de perquisition ou tous, actes projet�s par le magistrat instructeur rev�tent la pus parfaite confidentialit� et soient, en cons�quence, r�v�l�s le plus tard possible et aux seules personnes charg�es de les accomplir ou d'y participer. " Elle conclut en affirmant que le directeur de la PJ avait " failli � ses devoirs d'officier de police judiciaire ", et lui retire son habilitation pendant six mois. Malgr� cela, Foll ne sera nullement �cart�. Au contraire, il recevra le soutien de son ministre, Jean Louis Debr�, un ancien magistrat.

Dans cette gu�rilla avec le pouvoir, Halphen, lui, va proc�der comme � son habitude : taper l� o� on ne l'attend pas. Et surtout, quand on ne l'attend pas. Avec Brigitte Henri, il va attendre huit mois.

Le ler octobre 1996, � l'aube, Eric Halphen d�cide de perquisitionner � son domicile, � Boulogne-Billancourt. Cette fois-ci, Halphen a compris : il s'est bien gard� de demander l'aide de la police. Il est venu seul, avec sa greffi�re. Sa "cliente " est surprise.

Manifestement, elle ne l'attendait plus. Outre un agenda de 1995, Halphen fouille les m�moires de l'ordinateur personnel du commissaire. Il tombe sur un petit tr�sor : un index, de 21 pages, recensant exactement tous les blancs qu'elle a r�dig�s et mentionnant pour chacun d'eux son lieu de rangement � la direction centrale des renseignements g�n�raux. Manifestement, cette femme a le go�t de l'ordre et des choses bien rang�es, contrairement � ce qu'elle disait au juge huit mois plus t�t.

Ce matin-l�, je l'apprendrai plus tard, c'est la panique � la centrale! Avant de partir, Halphen a, selon les r�gles, inform� le parquet de Cr�teil de son lieu de perquisition. Le temps de pr�venir le parquet g�n�ral de Paris, puis la Chancellerie, Yves Bertrand est lui aussi au courant. Comme quoi, les nouvelles vont tr�s vite entre les hi�rarchies polici�res, judiciaires et politiques. Bertrand, esp�rant peut-�tre que Halphen sera pris dans les embouteillages, d�cide de t�l�phoner � sa collaboratrice.

Malheureusement pour lui, le juge est d�j� l� et, aussit�t que le commissaire d�croche, il branche le haut parleur de l'appareil. Bertrand avertit le commissaire de la venue du juge!

" C'est la Chancellerie qui m'a pr�venu ", pr�cise-t-il. Une sacr�e violation du secret de l'instruction et devant un juge encore ! Embarrass�e, Brigitte Henri doit expliquer que le juge est d�j� l�. Silence. Le directeur des RG comprend la b�vue qu'il vient de commettre. Halphen, lui, mentionne les d�tails de l'appel dans son proc�s-verbal.

Que se serait-il pass� si le juge avait �t� retenu dans un embouteillage ? Bertrand aurait-il sugg�r� � Brigitte Henri de quitter son appartement ? De se cacher � la cave?

Dans la foul�e, le magistrat fait monter la pression : il d�cide d'�crire � Bertrand pour r�clamer les blancs et les fameuses notes de son t�moin. R�ponse, cette fois-ci, de la direction centrale des renseignements g�n�raux, c'est-�-dire du minist�re de l'Int�rieur : il n'en est pas question. Argument? Pas d'argument! Pourquoi alors avoir accord� ces �l�ments au juge de Bourg-en-Bresse qui les r�clamait dans le m�me cas de figure ? On ne le saura jamais.

Convoqu� par Halphen, Yves Bertrand sera entendu lui aussi comme t�moin durant la derni�re semaine de novembre 1996. Mais il n'a pas c�d�. Il est m�me all� plus loin pour donner un alibi � son obstruction : les " notes blanches ne sont pas archiv�es dans le service ", osera-t-il affirmer, sans rire, devant le magistrat instructeur. Un mensonge de sang-froid, dont tous ceux qui ont eu acc�s aux archives du service, ~; peuvent t�moigner. C'est m�me une v�ritable provocation puisque le juge dispose, dans son dossier, de l'index de classement de la main de Brigitte Henri.

Les RG, en ce moment, font ce qu'ils veulent. Quand ils veulent. Brigitte Henri a �t� mut�e le ler novembre 1996 � Bruxelles, aupr�s de l'ambassadeur de France, ce qui lui vaut un passeport diplomatique, toujours utile en cas de p�pins judiciaires. Fin provisoire de l'histoire ?

Halphen peut certes d�cider d'aller perquisitionner au si�ge des RG. Contrairement � ce qu'affirme Bertrand � longueur de colonnes dans des journaux amis, rien ne l'en emp�che. En France, seules les ambassades �trang�res sont prot�g�es de la visite surprise d'un juge. Mais a-t-il encore des chances d'y trouver des documents instructifs? Pourrait-il acc�der sans complicit�s internes aux m�moires des ordinateurs de la maison ? Chacun sait que des codes secrets prot�gent, dans certains cas, leur acc�s.

Cette affaire, qui est devenue un vrai polar, d�montre � quel point les RG jouent un jeu dangereux. Elle r�v�le une s�rie de choses affolantes pour la d�mocratie.

1. Dans ces deux dossiers sensibles, qui menacent le parti politique au pouvoir, les RG ont travaill� en amont des juges d'instruction.

2. Brigitte Henri, commissaire de police, op�rant sous le seul contr�le du patron des RG, a visiblement eu acc�s, dans ces deux dossiers, � des t�moins importants, chefs d'entreprise ou fonctionnaires, et � des documents.

3. Son sup�rieur, Yves Bertrand, patron des RG, les ministres de l'Int�rieur successifs, Charles Pasqua puis Jean-Louis Debr�, ont eu acc�s � ses informations sur le financement du RPR.

4. En revanche, alors qu'ils d�tenaient des informations, voire des documents, susceptibles d'int�resser des affaires judiciaires en cours, ni les RG ni l'Int�rieur n'ont jug� bon d'en informer ni les services de police judiciaire travaillant sur ces dossiers, ni la Chancellerie, ni les procureurs concern�s, ni les juges d'instruction charg�s de ces enqu�tes.

5. Ce sont des courriers anonymes, parfois accompagn�s de copies de blancs, attribu�s � Brigitte Henri, qui ont alert� les juges, des mois plus tard�

6. Dans la premi�re affaire, Brigitte Henri a re�u le feu vert de l'Int�rieur pour communiquer une partie au moins de ses travaux au juge de Bourg en-Bresse. Elle a �t� entendue six fois. Elle a n�anmoins toujours refus� de donner ses sources. Dans la seconde affaire, celle du juge Halphen, le commissaire a au contraire re�u l'ordre de se taire. Disciplin�e, elle a ob�i.

Cette histoire d�montre d�j�, � travers son dirigeant, l'implication partisane d'un service de la R�publique.

Bertrand ayant �uvr� pour le duo Balladur Pasqua saura retourner une fois de plus sa veste au b�n�fice du duo Chirac Jupp�. Comment? Il ne faut pas �tre grand clerc pour le comprendre: en livrant les informations qu'il d�tenait pour le compte de Pasqua, aux Chiraquiens.

Bertrand est de lange date en bon terme avec le s�nateur Villepin (p�re du conseiller de Chirac) et avec le pr�fet Landrieu.

Le retournement de veste ne fut pas, on s'en doute, du go�t de l'�quipe Pasqua. C'est ce qui explique l'irruption de noirs volatiles.

Dans le courant 96-97, le Corbeau s'attaquera m�me � Bertrand en produisant aux juges des Notes blanches " orn�es " de son �criture et de son paraphe. Bertrand, dot� comme Chirac d'un culot monstrueux, nie l'�vidence devant le juge Halphen. Celui-ci s'appr�te d'ailleurs, � le mettre en examen avec Brigitte Henri notamment pour outrages � magistrat. Ils furent sauv�s par le " gong " d' Elisabeth Guigou qui laisse au parquet le soin de trancher�

Conscients de l'origine des attaques, Bertrand et Brigitte Henri se mirent � chercher assid�ment les syst�mes de financement de Pasqua. C'est en tout cas ce qu'elle explique � l'un de ses contacts qu'elle vit 17 fois de f�vrier � novembre 1996.

Enfin, pour se d�douaner aux yeux de Chirac, Bertrand utilisa l'affaire suivante:

En juillet 1995, �clate une affaire mettant en cause un contr�leur g�n�ral, un commissaire principal et un inspecteur principal de la police nationale. Ils sont accus�s par le directeur central des renseignements g�n�raux, Yves BERTRAND, de monter des dossiers sur certains hauts fonctionnaires dont lui-m�me. L'enqu�te est confi�e � l'I.G.P.N., dirig�e par l'inspecteur g�n�ral Yves MARCHAND, qui diligentera en personne les op�rations.

Tout d�marre par une investigation confi�e � l'inspecteur principal G�rard VAVRAND par le contr�leur g�n�ral THOMAZEAU, sous-directeur des courses et jeux du minist�re de l'int�rieur, sur le candidat repreneur du casino de BEAU LIEU-SUR-MER, M. Pascal PESSIOT, agent immobilier, ancien P.D.G. d'EMERAUDE, groupe des casinos du CREDIT LYONNAIS, d�sireux de reconstituer un groupe ludique.

Cette enqu�te mettra en �vidence un certain nombre d'anomalies dans les rapports pr�c�dents sur M. PESSIOT et son groupe immobilier.

Dans la semaine du 7 au 14 juillet 1995, un rapport embarrassant pour Bertrand, mettant en �vidence les dysfonctionnements de ce service, notamment en mati�re de manipulation de la presse et du monde politique, est adress� par le commissaire Patrick ROUGELET � MATIGNON � l'attention de M. Alain JUPPE.

Le dossier est intercept� par le Pr�fet ROULET, charg� de mission � MATIGNON, ami de BERTRAND, � qui il remet l'ensemble des pi�ces.

Yves BERTRAND d�clenche une enqu�te administrative confi�e � l'I.G.P.N., en pr�textant une op�ration de d�stabilisation � son encontre pouvant d�boucher sur une importante affaire judiciaire. Six ans plus tard, il n'y a toujours pas l'ombre de l'amorce d'une proc�dure !

D�but ao�t 1995, l'affaire semble s'�tre d�gonfl�e et ne devoir produire que des mutations, les dossiers �tant, selon l'expression m�me de certains enqu�teurs et syndicalistes, "vides".

Brutalement, le 2 octobre 1995 se d�clenche une campagne de presse d'une rare violence, enti�rement calomnieuse, mettant en cause le contr�leur g�n�ral Musy, le commissaire principal Patrick ROUGELET et l'inspecteur principal G�rard VAVRAND, qui se verront pendant trois semaines, accus�s d'�tre des ma�tres chanteurs (des corbeaux !), de trafics de voitures vol�es � l'Est et de trafic d'armes, de monter des dossiers sur leur hi�rarchie et de les monnayer � la presse.

Les poursuites en diffamation intent�es par les victimes feront liti�re de ces basses calomnies et d�montreront de l'aveu m�me des journalistes, que cette campagne avait �t� mont�e par des fonctionnaires des renseig-nements g�n�raux et de l'I.G.P N., et notamment "par l'entourage d'Yves BERTRAND et de Bernard DALLE, " selon la formule consacr�e lors des d�bats d'audience.

Tous les journalistes ont �t� condamn�s pour diffamation le 28 juin 1996.

Aucun n'a fait appel devant l'�vidence de la machination. Ces proc�s sont une grande premi�re puisqu'il y est attest� dans des documents judiciaires le r�le des R.G. dans une manipulation m�diatique et le montage d'une campagne de presse. Les journalistes condamn�s n'ont pas h�sit� � donner leurs sources, �voquant m�me Yves Bertrand.

Malgr� cela encore aujourd'hui les affid�s de Bertrand continuent de propager ces calomnies, alors m�me qu'elles ont fait l'objet de jugements d�finitifs. Certains membres du syndicat des commissaires, dont le secr�taire g�n�ral en personne, en sont m�me persuad�s. C'est dire le niveau d'intoxication.

Entre temps, � la suite de proc�s mont�s de toutes pi�ces, dans une atmosph�re tr�s stalinienne, le commissaire principal ROUGELET et l'inspecteur principal VAVRAND seront r�voqu�s en conseil de discipline respectivement les 13 mars et 2 avril 1996. L'I.G.P.N., sous la direction de M. Yves MARCHAND, argumentera la r�vocation du commissaire ROUGELET au seul motif de "zones d'ombres", et celle de l'inspecteur VAVRAND par le "soup�on" (et non la preuve, pour cause!) d'avoir remis des documents sur le patrimoine immobilier de M. BERTRAND.

Le commissaire ROUGELET, pour sa d�fense, fera para�tre en mars 1997 un livre de combat, "R.G., LA MACHINE A SCANDALES - EDITIONS ALBIN MICHEL", qui deviendra un best-seller et une r�f�rence en mati�re de dysfonctionnements d'un service de renseignement int�rieur non soumis � un contr�le.

D�s la fin de l'ann�e 1996, des rumeurs insistantes sur de graves ill�galit�s commises dans les proc�dures de r�vocation des deux fonctionnaires, commen-c�rent � courir au sein du minist�re de l'int�rieur et notamment � l'I.G.P.N. Elles se concr�tis�rent le 27 novembre 1997 par l'envoi anonyme au domicile du commissaire principal ROUGELET d'un faux proc�s-verbal commis par le directeur de l'I.G.P.N.. Yves MARCHAND.

Le 28 mai 1998, apr�s s'�tre entour� de toutes pr�cautions juridiques n�cessaires, le commissaire ROUGELET d�posait une plainte avec constitution de partie civile pour "faux et usage" contre l'inspecteur g�n�ral Yves MARCHAND, directeur de l'I.G.P.N.

Cette proc�dure devait aboutir le 12 mai 2000, apr�s l'instruction du juge MORACCHINI, � une ordonnance de renvoi en correctionnelle. Le proc�s a eu lieu le 10 novembre 2000 l'affaire est toujours pendante, en appel.

Le caract�re d'exemplarit� de la machination mont�e contre eux se trouvera v�rifi� par les affaires de la surveillance du P.S. � BORDEAUX par les R.G., des paillotes en CORSE, de la r�union des nationalistes corses au G.CJ.D.F. (22 janvier 2000), et de l'affaire de la M.N.E.F. mettant en cause le Premier Ministre, toutes affaires o� l'on retrouvera le m�me modus op�randi en mati�re de campagne de presse.

Mais tout cela sont d'autres histoires que nous vous conterons aussi.

Que faut-il retenir de cet �pisode? L'utilisation des R.G par leur directeur et Charles Pasqua dans une entreprise relative aux finances occultes du duo Chirac Jupp�. La divulgation des Notes Blanches de Brigitte Henri, notamment dans l'affaire Maillard et Duclos, mettaient gravement en cause l'action du Premier Ministre Alain Jupp� et pouvait effrayer les bailleurs de fonds habituels d'un clan du R.P.R qui m'appr�ciaient pas " le coup de force " du tandem Balladur Pasqua.

L'utilisations par les R.G de m�thodes indignes d'une R�publique qui se veut la Patrie des Droits de L'homme en lan�ant dans la presse des compagnes dignes de celles de la Pravda ou des nvestien des ann�es 1956.

La suite...BERTRAND STORY IV

�2003 L'investigateur - tous droits r�serv�s