Les �pisodes de "Bertrand Story"

BERTRAND STORY IV

Des histoires corses, un ministre Jacobin, des traficotage corso-maconno-R.G.

Les trois premi�res parties sont �galement en ligne : vous les trouverez sous notre rubrique "Archives de "L'investigateur", le num�ro 100 comportant la premi�re partie, le 101 la seconde et le 102 la troisi�me.

1997-2000 La Corse : " �le fran�aise de la m�diterran�e constitue une r�gion administrative, peupl�e de 260 000 habitants d'une superficie de 8 680 km2 forme une Acad�mie, rel�ve de la circonscription judiciaire de Bastia, de la r�gion militaire de Lyon et de la r�gion apostolique Provence M�diterran�e. "

C'est ce que nous apprend le dictionnaire Larousse qui pr�cise encore pour la p�riode contemporaine.

" Apr�s 1967, et malgr� les efforts timides du gouvernement pour tirer l'�le de son marasme �conomique, des courants autonomistes et ind�pendantistes se d�veloppent.

Les plus radicaux d'entre eux, tel le F.L.N.C.(Front National de la Lib�ration de la Corse) ont recours � l'action violente. En mars 1982 dans le cadre de la loi sur la d�centralisation mise en place par le gouvernement Mauroy, la Corse est dot�e d'un statut particulier. Erig�e en collectivit� territoriale, elle s'administre librement par l'interm�diaire d'une assembl�e de 61 conseillers �lus pour 6 ans au suffrage universel direct.

L'assembl�e de Corse r�gle par ses d�lib�rations les affaires de la r�gion. Le pr�sident de (assembl�e �lu pour trois ans en assume (ex�cutif). Le repr�sentant de fEtat, nomm� par d�cret en conseil des ministres, � la charge des int�r�ts nationaux, du respect des lois et du contr�le administratif. "

Ce statut enti�rement d�rogatoire au principe d'unit� de la R�publique ne mettra pourtant pas fin � l'agitation qui va aller en empirant.

L'�le de Beaut�, surnom m�rite de la Corse, patrie de Napol�on, de Tino Rossi et du bandit d'honneur popularis� dans le Colomba de Prosper M�rim�e, offre aujourd'hui (image d'une terre souill�e de sang et symbolise la magouille en terme politique comme en terme �conomique dans l'opinion publique.

Au point o� de r�cents sondages ont mis en �vidence que si la question de (ind�pendance de la Corse �tait soumise � un referendum des fran�ais, le continent voterait majori-tairement pour et l'�le majoritairement contre !

Au moment o� commence cet �pisode en juin 1997 la France vient de subir un nouveau changement politique plut�t surprenant Jacques Chirac Pr�sident de la R�publique depuis 1995 a d�cid� de dissoudre l'Assembl�e Nationale pourtant tr�s majoritairement � droite parce qu'il estimait que cette droite l� ne lui �tait pas acquise, comptant trop de partisans du duo Balladur- Pasqua.

Yves Bertrand � travers Dominique de Villepin, n'est pas tout � fait �tranger � cette d�cision.

Il a en effet remis au conseiller du pr�sident plusieurs notes blanches et synth�ses concluant qu'en cas de dissolution la nouvelle majorit� serait � droite et devancerait la gauche de 150 si�ges'. Ce fait, devrait-�tre semble-t-il de nature � remplir d'humilit� les journalistes fans de Bertrand qui le tiennent pour "un fin connaisseur du monde politique, de la vie politique fran�aise et des rapports de Force " (Eric Pelletier dans le Figaro)

Le sort se r�v�la, comme l'on sait, d'une particuli�re cruaut� pour Yves Bertrand puisque, contrairement � ses pr�visions, ce fut une majorit� de gauche que les �lecteurs envoy�rent au palais Bourbon. Sans doute juste pour lui faire de la peine.

L'heure est grave pour (hi�rarque. En effet il y a � Matignon un certain Jospin Lionel dont le nom lui dit vraiment quelque chose et surtout l'allas " Michel " vu qu'il en a le C.V. complet sur les fiches de la cellule extr�me gauche � la rubrique trotskiste. Cellule dont il pr�sidait aux destin�es en 1973.

Jusqu'� pr�sent cet homme de droite tr�s droite, tr�s li� avec les Marchiani, Leandri, Courcelles (Bernard, l'ancien responsable du service d'ordre de Jean Marie le Pen) s'en �tait bien tir� avec la gauche.

C'est elle qui l'avait nomm� en 1992 � la t�te du service avec l'appui de Patrice Bergougnoux un fid�le de Joxe devenue Pr�fet. Mais il est vrai qu'il s'agissait de la gauche Mitterrandienne et Charassienne qui s'accommodait tr�s bien avec le Pasqua�sme.

Bertrand est dans l'attente de la nomination du nouveau ministre de l'int�rieure. Le suspens sera de courte dur�e et c'est Jean Pierre Chev�nement qui prend le porte feuille.

Cet homme politique qui a le sens de la mise en sc�ne et de la formule ass�ne que sa principale t�che sera de mettre fin � la vague de suicides que subit alors la Police Nationale et � r�former les R.G. qui sont en pleine pol�mique sur leurs pratiques � cause d'un livre fait par l'un des leurs qui d�nonce de graves dysfonctionnements. (1)

Le moins qu'on puisse dire c'est que Jean Pierre Chev�nement n'est pas voyant extra lucide. Les deux th�mes qu'il choisit � son entr�e dans la fonction ne seront pas l'essentiel de ses pr�occupations.

Bertrand peut respirer, il ne le sait pas encore, mais il sera sauv� par le souverainisme et le discret soutient de Patrice Bergougnoux nomm� Directeur Adjoint du cabinet de Chev�nement. Anecdote Bertrand qui aime donner des surnoms frapp�s par une certaine ressemblance baptisera derechef le nouveau ministre < Mister Bean "

Nouveau Ministre qui d�veloppe, en effet des th�ses tr�s proches de celles de Charles Pasqua sur l'Europe. Et la premi�re action de ce " boute feu " d'op�rette sera de ne rien faire pour ne pas s'ali�ner la Police Nationale dont les hauts cadres ont �t� mis majoritairement en place par Pasqua. Ainsi il maintiendra Gu�ant le Directeur G�n�ral, cr�ature inconditionnelle du patron des Hauts de Seine et les autres Directeurs pasqua�en comme Yves Marchand � l'LG.P.N. ou au C.R.S. par exemple. qqBien plus, pour ne pas froisser un alli� objectif il n'�cartera pas l'embl�matique Daniel L�andri, que l'on ne pr�sente plus, et qui restera au cabinet du Directeur G�n�ral de la Police Nationale si discr�tement qu'il faudra qu'un journaliste du " canard encha�n� " le d�busque pour que Chev�nement se d�cide � le muter ...au SCTIP � la division Afrique ! C'est l� qu'il terminera sa carri�re administrative, s'entend ! 6f�vrier 1998, coup de tonnerre dans le ciel palissant de la V, un Pr�fet de la R�publique est assassin� en pleine rue � Ajaccio par un comriiando d'ultra nationalistes. Les plus hautes autorit�s rendent un hommage appuy� au Pr�fet Claude Erignac et serment est fait de retrouver et de juger ses tueurs ainsi que de mettre fin une bonne fois pour toute au climat de violence end�mique dans l'�le. A entendre tous ces beaux discours, poignants d'une �motion non feinte, on se prend inconsciemment � esp�rer qu'enfin le pouvoir politique toutes tendances confondues va mettre un terme � l'inadmissible, � l'insoutenable.

Oui mais comment ? Car il faut dire que depuis presque trois d�cennies le pouvoir quelque soit sa sensibilit� cherche une solution et n'aboutit jamais. Le pr�c�dent Ministre de l'Int�rieur, Jean Louis Debr�, l'homme qui ne peut simultan�ment penser et m�cher un chewing gum avait entam� des n�gociations " secr�tes " avec les nationalistes par (interm�diaire du n�2 des R.G. Bernard Squarcini. Le r�sultat dut spectaculaire : une conf�rence de presse organis�e par des nationalistes encagoul�s et surarm�s � TralonGa la veille de l'arriv�e du Ministre souriant comme un " lou-ravi "

Cet exploit lui donne incontestablement le droit ainsi que son confr�re Pasqua � donner des le�ons � l'actuel gouvernement qu'ils accusent de n�gocier avec les terroristes !!!

A l'�poque ils avaient la d�cence de se taire.

Il y avait de quoi. Chev�nement qui jusqu'alors avait surtout oeuvr� pour obtenir le satisfecit de ses hi�rarques et agit de fa�on � ne pas les contrarier d�couvre l'ab�me.

Rien pas une note aux R.G. sur l'affaire, encore moins de pr�cisions, une situation de d�sorganisation d�s services de fEtat sur l'�le aboutissant de facto � en faire une zone de non droit o� en plus des attentats nationalistes les comptes priv�s se r�glent � coup de p�toires ! Prenant l'ampleur du d�sastre qu'un rapport secret de son cabinet d�crira comme suit en ce qui concerne les services de polices dans l'�le

-faible productivit� : celle-ci est particuli�rement apparente au sein des services de s�curit� publique dont 1e pr�fet de Corse estimait, en 1993, qu'il �tait n�cessaire de " r�apprendre aux policiers leurs missions d'identification et d'interpellation des auteurs de crimes et de d�lits "Cette probl�matique est aggrav�e par un " absent�isme m�dicale "extr�mement important des diff�rents services. -" neutralisation " resuective entre policiers et nationalistes corses, aucune des deux parties ne menant d'actions offensives contre l'autre � la suite d'un accord implicite. Cette absence de pro-activit� dans l'action de police a amen� une crise strat�gique du renseignement, qui affecte l'ensemble des missions mais plus particuli�rement la lutte anti-terroriste.

-pr�sence importante de "sympathisants " nationalistes au sein des services de nolice : ce sujet n'est jamais abord� � la suite d'un " consensus d�viant " entre l'ensemble des acteurs (y compris les chefs de service du < continent ") mais il joue un r�le notable dans la " neutralisation �voqu�s ci-dessus. Dans un rapport adresse au directeur g�n�ral de la Police Nationale au printemps 1997, le commissaire divisionnaire PASSOTI, directeur du service r�gionale de Police Judiciaire d'AJACCIO durant quatre mois estimait que la proportion de nationalistes dans un service �tait d'environ 30% ; il semble peu probable que la Police Judiciaire soit touch� par ce ph�nom�ne de nature prioritaire ; selon les renseignements recueillis, il en serait de m�me au sein de la s�curit� publique, des renseignements g�n�raux et de la DICCILEC.

-"porosit� " avec le milieu criminel

" la p�riode coloniale " jusqu'� la " French Convection " et les ann�es soixante dix, le " milieu " corse a toujours �t� puissant, tr�s professionnel et prospectif ; il a devanc� dans le trafique de stup�fiants ses principaux concurrents (dont la Mafia et la Camorra) et � le plus souvent joui d'appui politique ou claniques ; le positionnement soci�tal particulier du milieu criminel corse qui n'engendre pas, tout au moins publiquement, de r�probation sociale forte, am�ne une assez grande " porosit� " des services de police avec celui-ci.

De ce fait, les services "continentaux " de police judiciaire (office centraux de la DCPJ, services r�gionaux, etc ...) ayant � enqu�ter en Corse sur des affaires concernant le grand banditisme sont oblig�s de se cacher des services de police territorialement comp�tents dans l'�le, par crainte d'�tre d�masqu�s. Cette " porosit� " existe encore bien plus fortement entre membres du milieu et groupes nationalistes, au point que certains observateurs ont pu parler au sujet de cette osmose qui date des ann�es quatre vingt dix de " d�rive mafieuse " Une �tude de la section �conomique et financi�re de la DCRG a fait le point des �l�ments connus sur ce sujet au mois de mars 1991.

Le ministre d�cide d'agir vite. Bien s�r il ne pourra y avoir de solution miracles, mais il appara�t qu'il faut d'urgence donner un signe fort � une opinion publique d�j� en d�sh�rence par rapport � ces "�lites " politiques et � leur praxis.

C'est dans ce contexte que sera choisit le Pr�fet Bernard Bonnet avec les plus strictes consignes de fermet�. Aucun blanc seing, cependant, n'est donn� � Bernard Bonnet contrairement � ce que les m�dias affirmeront plus tard. Ce n'est pas dans la " nature jacobine " de Chev�nement de "d�centraliser " ses d�cisions.

Il nous faut maintenant, camper les principaux protagonistes, c'est � dire les collaborateurs du Premier Ministre et du Ministre de (int�rieur qui auront � g�rer cette crise sur le terrain

C�t� Matignon Alain Chrisnacht Clotilde Valter C�t� int�rieur Bernard Bonnet Philippe Barret Yves Bertrand D.L.R.G. qu'il est inutile de pr�senter ici.

Bernard Squarcini, Inspecteur G�n�ral de la Police Nationale, Directeur Central Adjoint des Renseignements g�n�raux.

Il entre dans la police en 1979, apr�s les deux ann�es d'�cole il est affect� comme chef des services des Renseignements G�n�raux de Brest. En 1983 il se retrouve adjoint du Directeur G�n�ral des R.G. d'Ajaccio. Il devient Directeur d�partemental des RG a Paris en 1988 ou il est remarque par le contr�leur g�n�ral Musy, sous directeur de la recherche a la DCRG qui le fait nommer � la t�te de la division enqu�te et recherche en 1989 ou il en fait son �l�ve en mati�re de lutte contre le terrorisme. En 1993 Musy �cart� par Bertrand qui en voyait un rival, c'est Squarcini qui remplace le ma�tre comme sous directeur de la recherche. Cette nomination il ne la doit pas a Bertrand c'est Pasqua qui l'impose Corsitude aidant. En 1995, Bernard Squarcini nomme contr�leur g�n�ral a quarante ans (le plus jeune de sa g�n�ration, il a m�me failli battre Massoni, qui le devance toutefois de quelques mois dans ce grade, ouf l'honneur est sauf !) est nomme directeur adjoint des RG tout en conservant la sous direction de la recherche.Il y est encore actuellement mais est devenu entre temps inspecteur g�n�ral, le plus haut grade de la PN. Ce Corse qui ne cache ni ses origines ni ses convictions autonomistes dans le cadre de la r�publique, jouit plut�t d'une bonne r�putation. Il est consid�re, a raison semble t il par ses pairs comme comp�tent int�gre et loyal a sa hi�rarchie et aux institutions de la R�publique. Malgr� une unit� de fa�ade, bureaucratie oblige, Bertrand et lui ne s'entendent pas au point ou certains journaux ou livres3 en font Etat ouvertement. Un des hommes clefs du dispositif anti terroriste Corse il jouera un r�le certain dans les affaires qui vont se nouer.

Roger Marion, Inspecteur G�n�ral de la police nationale, chef de la DNAT (Division National Anti Terroriste) adjoint au directeur central de la police judiciaire.

Nomme Commissaire en 1976, apr�s avoir r�ussi le concours interne, cet ancien inspecteur qui conna�t bien le terrain va pouvoir en acc�dant au corps de commandement de la police nationale donner la mesure de sa comp�tence professionnelle.

Apres ses deux ann�es d'�cole, il int�gre en qualit� de chef de groupe des affaires g�n�rales le SRPJ de Toulouse en 1978. En 1986, il est nomme chef de la section criminelles de Marseille ou il se familiarisera avec le grand banditisme et certaines particularit�s de la r�gion PACA mises en vedette par les m�dias ces derni�res ann�es. En 1990, on pourrait presque dire qu'il rentre en religion, en acc�dant � la direction de la 6eme division de la direction centrale de la PJ sp�cialise dans la lutte contre le terrorisme. Apres (avoir longtemps commande il supervise ce service devenu lSNAT le 30 mars 1998 en qualit� de directeur central adjoint de la PL Roger Marion deviendra c�l�bre en 1995 quand gr�ce � sa t�nacit� et a son savoir faire professionnel il parviendra � neutraliser Khaled Kelkal qui avait commis de nombreux attentats au nom de (int�grisme musulman. Sa pratique m�thodique de (enqu�te polici�re avait triomphe de (hyst�rie ambiante, compr�hensible certes, mais totalement improductive. On a m�me lu pendant des semaines dans un quotidien du soir les r�gurgitations de notes RG, a la faute d'orthographe pr�s, par un soit disant journaliste sp�cialise.

Cette attitude et son succ�s lui vaudront les inimiti�s de coll�gues jaloux et surtout de Bertrand dont (ambition obsessionnelle et effr�n�e (il veut devenir grand patron de toute la police) ne lui permet pas de supporter des rivaux fussent ils potentiels.

Le malheureux Marion se verra donc couvert de boue par les m�dias apr�s en avoir �t� encense. Consid�rant qu'il n'est ni un diplomate ni un politique mais un flic il n'a pas les " mani�res " avec la presse ou parfois ses collaborateurs. Ce qui par contre est incontestable c'est qu'il a des r�sultats, lui.

L'affaire Corse va constituer un terrain privil�gie d'affrontement entre personnes et entre services.

Donc en cette fin f�vrier 1998 Chev�nement a pique une grosse col�re en constatant que les services et plus particuli�rement les RG n'avaient pas de synth�ses tenant la route sur la situation. Bernard Bonnet se met aussit�t au travail. Son interlocuteur principal aupr�s du ministre de l'int�rieur sera Philippe Barret et a Matignon Alain Christnacht et Clotilde Valter.

Tr�s vite, le pr�fet va s'apercevoir que les services de fEtat en Corse et plus particuli�rement les services de s�curit� sont gangren�s. Ayant d�j� servi dans (�le il avait �t� sensibilise au " particularisme corse " qui faisait que les services fonctionnaient � faune de la mentalit� locale plut�t que conform�ment a la loi et a l'ordre r�publicain. La d�gradation qu'il constate, (�tat de " porosit� " des services tant avec les nationalistes qu'avec le milieux, le conduit, comme i 1 le dira plus tard, a se " bunkeriser " et � ne faire confiance qu'� son entourage.

La suspicion p�se plus sp�cialement sur les R.G. parce que diff�rentes autorit�s gouvernementales pr�c�dentes se sont servies de certains de leurs membres pour entrer en contact et n�gocier avec les nationalistes (�pisodes de Tralonca avec Jean Louis Debr� ) D'ailleurs le m�me rapport confidentiel du cabinet de Chev�nement cit� plus haut fait au Ministre les constatations et les recommandations suivantes :



Pour ajouter � cette suspicion la long�vit� du Directeur Centrale des R.G. et sa tris grande proximit� avec l'�quipe corse de Pasqua accentue la m�fiance du Pr�fet, des conseillers de Matignon et du conseiller de l'int�rieur. Cette m�fiance se trouvera accrue lorsque Yves Bertrand interviendra � plusieurs reprises aupr�s de Bernard Bonnet pour �viter la destruction de la paillote de Francis F�raud o� se retrouvaient entre autre le gratin des Corses pasqua�ens et certains nationalistes. Le comble sera atteint quand certains de ceux ci feront savoir par presse interpos�e qu'ils sont rencard�s par certains fonctionnaires des R.G.

La suite...BERTRAND STORY V

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