L�Etat amoral

Fonctionnaires dysfonctionnels r�compens�s parce qu�ils en savent trop !

Un document symptomatique

Le Luxembourg se d�carcasse, se plie en quatre (et plus), pour d�montrer vers l�ext�rieur qu�il a pris au s�rieux la lutte contre le blanchiment, notamment apr�s le 11 septembre 2001. Pouvoir politique et pouvoir judiciaire mettent tout en �uvre pour redorer le blason de ce qu�on appelle encore trop souvent � l��tranger � un paradis fiscal � et qui est avant tout une place financi�re o� ce sont les banquiers qui font la musique, pas l�Etat. Les d�nonciations d�activit�s suspectes arrivent certes sur les bureaux du Parquet �conomique et financier, mais malgr� l�am�lioration du rythme, rien n�est encore parfait, les dossiers essentiels, les renseignements primordiaux manquant dans la tr�s grande majorit� des affaires d�nonc�es. Eh oui, les banques sont discr�tes, tr�s discr�tes�

Nonobstant, la volont� de mieux faire est apparente, r�elle. Les banquiers aiment de moins en moins le Parquet de Luxembourg ? C�est que ce dernier fait son boulot, un point, c�est tout. Du niveau gouvernemental au niveau judiciaire, les efforts �m�me si pas toujours suivis d�effet- sont respectables et concrets. Il n�est donc que plus dommage de constater que l�Etat luxembourgeois affiche parall�lement � ces initiatives somme toute positives une immoralit� qui s�est traduite depuis le d�but de l�ann�e par deux faits concrets.

En effet et parall�lement � certains dysfonctionnements dont le Luxembourg n�a pas l�exclusivit� (l�affaire du minist�re de la Sant�, l�affaire Reuter du nom de l�ancien pr�sident de la Chambre des Comptes et d�autres), l�Etat grand-ducal donne une tr�s mauvaise image de lui m�me en posant des actes de favoritisme, de cousinage et de n�potisme. Les affaires Pesch et Kirsch sont l� pour le prouver.

LA SUITE DE L�ENQUETE ET DES REVELATIONS SUR 4 PAGES DANS L�INVESTIGATEUR 216 DU 12 FEVRIER

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