Comment Cactus abuse les jeunes demandeurs d�emploi

Une main d��uvre bon march�, d�vou�e, embauch�e sur base de fausses promesses et jet�e apr�s la p�riode des f�tes comme du linge sale !

Le scandale Cactus continue (lire �galement notre num�ro 184) et il n�est pas loin de nous rappeler l�affaire Pesch ou d�autres. Car on n�a cesse de constater que malgr� certaines �vidences, l�Etat luxembourgeois et ses diverses administrations ont pieds et poings li�s pour combattre les dysfonc-tionnements graves et les irr�gularit�s commises par la cha�ne de supermarch�s. Alors que toutes les autres petites et moyennes entreprises trinquent, se font pers�cuter, punir, pour des d�rapages souvent de bien moindre importance que ceux affich�s par le groupe � Cactus � !

Pour r�gler le probl�me de la concurrence impitoyable des magasins et centres commerciaux ouverts pendant les week-ends sans d�penser un sou de trop, pour parer aux heures d�ouverture tardives en p�riode de f�tes sans incommoder le personnel traditionnel � plein temps, pour passer �galement la p�riode des soldes qui suit celle des f�tes de fin d�ann�e tout en permettant au personnel traditionnel de b�n�ficier d�horaires et de cong�s aussi m�rit�s que la strat�gie de Cactus est d�plorable et indigne, les managers du plus grand employeur du pays dans ce secteur ont trouv� la parade : ils embauchent sous de faux semblants, avec de fausses promesses, avec des arguments mensongers, toute une flop�e de plusieurs dizaines de jeunes principalement issus des structures des contrats d�apprentissage temporaires ou de recyclage professionnel de l�administration de l�emploi. Pour les jeter apr�s s�en �tre servis, syst�matiquement !

LA SUITE SUR DEUX PAGES SPCECIALES DANS L�INVESTIGATEUR 215 DU 5 FEVRIER 2004

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