� Je viens de d�couvrir L�Investigateur dont je ne connaissais pas l�existence. Je tiens � vous f�liciter pour votre courage, votre t�nacit� et votre franchise. Je vous souhaite longue vie car je sens que ce journal me manquerait dans ce paysage m�diatique luxembourgeois si terne et si align� �. Nous avons re�u ce courrier il y a quinze jours. Il ressemble aux centaines d�autres lettres re�ues par notre r�daction au courant des quinze derniers mois. Des citoyens lambdas qui s�expriment et qui nous encouragent � pers�v�rer en faisant de L�Investigateur, comme l�explique un lecteur, leur � drogue hebdomadaire �.
Il n�y a pas � s�inqui�ter quand � la survie de L�Investigateur au Luxembourg. Abonnements et ventes au d�tail sont en augmentation et le nerf de la guerre, l�afflux d�informations et de documents, ne cesse de se d�velopper. Combien de fois n�entendons nous d�ailleurs pas cette m�me phrase : � il n�y a que vous � oser ou � vouloir publier cela �.
Il est vrai que parall�lement � l�implantation du journal, nos lecteurs remarquent de plus en plus fr�quemment que les th�mes, id�es, informations et documents contenus dans nos �ditions hebdomadaires sont repris dans d�autres m�dias, � la chambre des d�put�s, voire au niveau gouvernemental. Que nos enqu�tes sont s�rieuses et document�es et qu�enfin, un m�dia ose s�attaquer � de grands sujets tabous comme la p�dophilie, la corruption politique, la criminalit� et la traite des �tres humains, la menace terroriste au Luxembourg, pour ne citer que ces sujets l�.
Oui, nous sommes chers au d�tail (mais � presque moiti� prix en abonnement), oui, nous n�avons peut �tre pas la meilleure charte graphique, mais nous ne sommes soumis � aucune contrainte de publicitaires, � aucun chantage � la subvention et nous ne devons rien � personne. Nos abonn�s re�oivent leur journal tous les jeudi, quoi qu�il arrive, sous enveloppe ferm�e � anonymis�e � et nous refusons de profiter des tarifs pr�f�rentiels des Postes luxembourgeoises (un dixi�me du prix d�envoi) pour justement donner toutes les garanties � nos abonn�s.
Nous ne devons pas recourir au tronc des pauvres pour les uns, aux cotisations sociales pour les autres, aux subventions pour tous, pour boucher ces trous �normes dans les comptes de tous les m�dias du pays qui ont �videmment facile de concevoir (tr�s mal souvent) des journaux �pais et exhaustifs sans devoir g�rer leurs finances. Demandez un peu au � Wort � et au � tageblatt � et � leurs groupes de presse respectifs. Nous, nous nous finan�ons exclusivement par nos lecteurs !
Mais surtout : nous sommes tout simplement les meilleurs dans le secteur de la publication de ce qui ne para�t nulle part ailleurs. Le prix de cette information l� �tout comme de l�ind�pendance- est � 6 euros.
Jean NICOLAS
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