Septembre 2002 : � L�investigateur � sort ses r�v�lations sur la menace terroriste islamique au Luxembourg. Un mois plus tard : l�hebdomadaire � Le Jeudi � copie nos informations et sort un dossier identique. Jean-Claude Juncker est oblig� de se d�fendre�
Juin 2003 : � L�investigateur � sort son enqu�te sur le gang des � Fubu � et l�ins�curit� dans les passages souterrains en-dessous du boulevard Royal, l�art�re des banques au Luxembourg. Une semaine plus tard, le quotidien national � Luxemburger Wort � consacre une page enti�re � ce sujet. Enfin, la police intervient. La fameuse galerie Aldringen est aujourd�hui � pacifi�e � !
Fin octobre 2003 : � L�investigateur � sort son enqu�te sur � la prostitution en rue � � Luxembourg apr�s avoir publi� une s�rie d�enqu�tes sur � la traite des femmes au Luxembourg �. Dans les semaines suivantes, contr�les policiers et rafles se succ�dent dans les bars. Plusieurs hebdomadaires concurrents se saisissent du sujet. La semaine pass�e, le plus grand (et le meilleur) d�entre eux, � T�l�cran �, m�ne l�enqu�te. Et accuse.
Voil� trois exemples parmi des dizaines o� la presse luxembourgeoise a r�agi suite � nos r�v�lations. Tous l�ont d�j� fait. Sans jamais citer, �videmment, ce confr�re si mal aim� qui les force � faire montre d�un peu plus de courage journalistique et � s�emparer des sujets chauds.
Voil� qui est bien malgr� tout. Car la mission du journaliste, c�est de d�noncer des dysfonctionnements, de s�emparer de probl�mes de soci�t� et d�en avertir le public. Et de toucher un maximum de lecteurs. La presse luxembourgeoise nous sert de relais. Tant mieux !
Sans parler des enqu�tes judiciaires et polici�res et des interventions parlementaires suscit�es par certaines de nos enqu�tes.
Aura-t-on le courage de reprendre �galement l�affaire BCEE et bien d�autres ?
Jean NICOLAS
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