Peut on, doit-on tout dire, s�interrogeait Mireille Dumas avec ses invit�s le 1er octobre dans l��mission � vie publique, vie priv�e �. Et pour illustrer ce d�bat, un film avait �t� r�alis� dans les locaux et avec les responsables de L�investigateur � Luxembourg. Une superbe officialisation de notre travail qui a d�ailleurs laiss� le prestigieux plateau pantois, sous le choc. Une seule personne a r�agi n�gativement, en l�occurrence Guy Birenbaum, le colporteur de ragots et rumeurs dans son livre bestseller � Nos d�lits d�initi�s � a �tal� une nouvelle fois non seulement ses conneries entre temps l�gendaires, mais �galement sa mauvaise foi et sa politique du mensonge. En effet, apr�s un reportage dans l��mission sur � L�investigateur �, le menteur de service, sans contradicteur en plateau, a �voqu� un article du � Monde � du mois d�ao�t concernant le r�le de L�investigateur dans l�affaire de l�arrestation/reddition d�Yvan Colonna pour en pr�senter un r�sum� aussi mensonger qu�indigne de tout intellectuel qui se respecte. M�me l�auteur de l�article, Ariane Chemin, a d� �tre surprise par le r�sum� fait par le d�plorable �crivain en herbe. Birenbaum a affirm� mercredi soir �en se basant sur � Le Monde �- que � L�investigateur � avait mont� de toutes pi�ces la rencontre entre l�avocat de Colonna et le num�ro 2 des RG. Ce qui est, bien s�r, absolument faux et ce qui n�est d�ailleurs nullement relat� par � Le Monde �. Tout cela, affirme le scribouillard de service, pour cr�er une information. A part sa plong�e dans la d�formation et le mensonge �dont son livre regorge par ailleurs- le brave Birenbaum n�a m�me pas remarqu� que L�investigateur n�a pas r�v�l� cette rencontre et n�a publiquement d�fini son r�le dans l�affaire Colonna qu�apr�s que les tractations autour de cette reddition aient �t� d�voil�es, suite � l�arrestation du fugitif corse.
Il n�est pas possible de faire �tat de plus de mauvaise foi �ou de stupidit�- que l�a fait Birenbaum ce mercredi l�. Lui, l��diteur et l�auteur si fier, si snob, dont le livre � succ�s se base essentiellement sur un seul et unique scoop : le fils cach� de Jacques Chirac, dont il a puis� et copi� les infos, l�chement, sur le site de L�investigateur, qui a r�v�l� l�affaire en� f�vrier 2003, longtemps avant le ramassis de rumeurs et de on-dit de Birenbaum. Confortablement install� dans son r�le de perturbateur de salon, au service de tous ceux qui veulent faire perdurer le r�gne de l�omerta. Sp�cialiste du mensonge, du copier/coller et du nombrilisme parisien dont le bon peuple a ras le bol.
Plus de 2 000 courriels qui nous sont parvenus en une seule nuit nous ont d�montr� que le lecteur, le t�l�spectateur, n�est plus dupe du jeu de ceux qui s�arrogent le droit de penser pour lui. L�un d�entre eux nous a �crit avec justesse: � il peut arriver � tout intellectuel de dire ou d��crire une connerie. Mais il y en a qui sont franchement cons ! � Mais qui donc cet internaute visait-il parmi les participants au d�bat de mercredi soir ?
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