Trois commissions parlementaires et trois affaires �touff�es
D�cid�ment, les jours se ressemblent au Parlement luxembourgeois et notamment dans ses diverses commissions sp�ciales. Pas plus tard que semaine pass�e, nous avons �voqu� l��touffement de l�affaire Pesch du nom de l�administrateur g�n�ral au minist�re des Travaux Publics, par la commission de contr�le budg�taire. Peu avant, l�affaire Morby, du nom de ce haut fonctionnaire quelque peu ripou (on peut l�affirmer puisqu�il a �t� condamn� � une peine de prison avec sursis, m�me si plut�t symbolique), a d�fray� la chronique. Et on a remis le couvert la semaine pass�e en� passant en commission sp�ciale d�enqu�te tout simplement � l�ordre du jour, �touffant apr�s l�affaire Pesch celle des cons�quences de l�affaire Morby. Au gr� du petit jeu : je te tiens, tu me tiens par la barbichette�
Et voil� que l�affaire Reimen, du nom d�un autre (ex) administrateur g�n�ral, au minist�re de la Sant� cette fois-ci, refait des vagues, parce que le haut fonctionnaire ne sera finalement pas poursuivi, malgr� les �vidences des d�rapages et des graves irr�gularit�s. Trois exemples flagrants d�un petit �tat, le Grand-Duch�, o� d�cid�ment, le linge sale se lave en famille et o� le gouvernement pr�f�re assumer et d�fendre les d�rapages de ses pr�d�cesseurs, plut�t que de les utiliser afin de rem�dier � ce qu�on appelle si pudiquement des dysfonctionnements. Minimiser l�affaire Reimen et ses corollaires est malhonn�te. Le dossier est �vident ! Et la chambre des d�put�s, � trois reprises, a jou� � un dr�le de jeu.
La suite dans L�investigateur 188
-tout le monde veut oublier : il y a eu mort d�homme, sans doute un assassinat
-l�absence de toute base l�gale
-le haut fonctionnaire pavoise
-jamais deux sans trois
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