Editorial: Plus fort encore
Beaucoup d�int�r�t de coop�ration ces derniers temps vis � vis de L�investigateur et ceci de la part d�institutions nationales et �trang�res, de corps d�enqu�te de plusieurs pays sur des objectifs tr�s vari�s et au nom d�int�r�ts qui sont � mettre en rapport avec la lutte contre les criminalit�s les plus diverses, le terrorisme, le blanchiment et d�autres probl�mes bien cibl�s.

C�est que notre hebdomadaire et son site internet ont connu en l�espace de moins de quatre ans une explosion de laquelle nous nous f�licitons. Et pas que nous. C�est que dans plusieurs pays europ�ens et �galement extra-continentaux, on a eu le temps d�analyser la cr�dibilit� de nos informations et de nos sources. C�est que finalement, la presse r�ellement ind�pendante et donc quasiment inexistante, est prise au s�rieux.

Qu�on me permette de faire un peu de nombrilisme. Il est vrai que nos enqu�tes sur le terrorisme ont eu des �chos bien s�r au Luxembourg, mais �galement � l��tranger. Les visites en nos bureaux en t�moignent. Il est vrai que nos enqu�tes en Belgique ont eu des effets parfois peu engageants pour le signataire, mais surtout d�sastreux pour toute une structure perverse d�un royaume qui s�appelle Belgique. Il est vrai que nos innombrables r�v�lations sur ce qui se passe en secret dans l��le de beaut� �notamment par notre site internet- ont fait de L�investigateur l�un des m�dias les plus lus, tous les observateurs en conviennent, en Corse. Il est vrai que dans le cadre de la politique internationale, notre site et notre hebdo ont publi� derni�rement plusieurs scoops dignes de m�dias dont l�importance et la renomm�e sont cent fois, mille fois sup�rieurs � la n�tre. Il est vrai que L�investigateur, de par son ton, sa franchise, son besoin d�aller au bout des enqu�tes, son absence de langue de bois et son site internet qui multiplie �videmment son audience, est devenu un ph�nom�ne. Ce n�est pas nous qui le disons.

Et n�en d�plaise � certains, un ph�nom�ne positif, respect�, m�me si parfois combattu, par des gouvernements, des institutions, des personnalit�s et des d�cideurs.

Tout cela nous fait �norm�ment plaisir, ceci d�autant plus que le nombre toujours croissant de lecteurs en kiosque, d�abonn�s et de visiteurs sur le site t�moignent de ce que notre genre de presse correspond, malgr� son prix d�achat �lev� pour la version imprim�e, � un v�ritable besoin dans le grand public. Et quand nous constatons que nous pouvons en plus �tre souvent utiles � � la veuve et l�orphelin � comme notre � enqu�te chez les fous � vient encore de le souligner cette semaine (lire en page 13), la satisfaction est presque totale.

Presque� Car le petit haut-parleur des dysfonctionnements, des magouilles et des opacit�s de notre soci�t� que nous tentons de repr�senter veut et doit encore acqu�rir un peu plus de volume, beaucoup plus de volume. Afin d��tre encore mieux, encore plus entendu, pour am�liorer certaines choses de notre soci�t�, pour au moins y contribuer. Et pour encore pouvoir dire plus fort ce que les autres n�osent pas.

Jean NICOLAS


�2003 L'investigateur - tous droits r�serv�s