Auchi, Craxi, Poos et les autres�
Jacques Santer est un homme honn�te, nous n'en doutons pas. Ceci n'est pas une paraphrase ironique ou cynique pour contourner un probl�me l�gal. Non, nous partons du principe que Jacques Santer est honn�te, sans blague et sans aucune ironie. Mais nous estimons que le m�me Santer, parfois na�f � souhait, d�sinvolte, ne refusant pas le dernier verre, s'est fait manipuler que ce soit par des partis politiques, des lobbys, des banques ou hommes d'affaires ou tout simplement de faux amis, genre Cresson (lire notre num�ro 173 de la semaine pass�e et l'article " Cresson : Santer savait "). Pr�sident du gouvernement luxembourgeois lors de la mise en route des grands projets du Kirchberg, il a fr�quent� assid�ment et pour raisons professionnelles " King Pesch ". Quelque part, Santer a d� faire l'un ou l'autre faux pas, involontaire comme � son habitude, en se liant avec Sergio Fapranzi, ce marchand de meubles assez sp�cial, impliqu� avec Fernand Pesch et G�rard Reuter dans l'affaire qui porte le nom de l'ex pr�sident de la Cour des Comptes luxembourgeoise, et qui lui d�cora m�me son nouvel appartement du c�t� de Bruxelles lors de la prise de la pr�sidence de la Commission europ�enne. Une pr�sidence o� il se pourrait bien que Santer ait �t� amen� � croiser la route des groupes de pressions de Nadhmi Auchi, ce milliardaire irakien proche de Saddam Hussein ultra-suspect, dont il rejoignit d�s sa " lib�ration " de ses charges europ�ennes le conseil d'administration de la holding qui dirige l'empire de cette pieuvre des affaires� douteuses.
La suite sur trois pages sp�ciales dans la version print de "L'investigateur" N�174
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