" L'ennemi contre lequel nous nous battons est diff�rent de celui contre lequel nous nous sommes pr�par�s ", estime le g�n�ral Wallace, commandant des forces terrestres en Irak
Dans un entretien au Washington Post, le g�n�ral William Wallace, commandant des forces terrestres en Irak, a reconnu que les choses ne se d�roulaient pas exactement comme pr�vu :
" L'ennemi contre lequel nous nous battons est diff�rent de celui contre lequel nous nous sommes pr�par�s ", a-t-il dit, estimant que les probl�mes logistiques, combin�s aux tactiques non-conventionnelles des Irakiens, rendaient probable une guerre plus longue que pr�vu. Le commandement am�ricain a reconnu, apr�s cette d�claration, des " opinions divergentes " sur le d�roulement de la guerre en Irak. Beaucoup de militaires craignent une situation � la Stalingrad. En 1942, le corps d'arm�e de la Wehrmacht dirig�e par le mar�chal Von Paulus avait assi�g� Stalingrad en tablant sur un effondrement du r�gime stalinien. Or les Sovi�tiques dop�s par le nationalisme et le communisme avait non seulement tenu t�te aux Allemands mais avaient r�ussi � les encercler et � les battre. La bataille de Stalingrad avait signifi� le d�but de la fin pour les hitl�riens.
Sans comparer les Am�ricains aux Nazis, on peut penser que les Alli�s ont p�ch� par orgueil et ont surtout sous-estim� le ciment id�ologique qu'est devenu l'islam plus que la panarabisme. De surcro�t, les experts am�ricains font valoir qu'ils ont fait une erreur en multipliant les d�clarations sur la guerre propre.
Le parti baas irakien a m�l� ses fanatiques � la population et il va bient�t �tre impossible aux Am�ricains d'emporter la bataile de Bagdad sans provoquer beaucoup de morts civils. De plus, le temps joue en faveur de la mobilisation pro-irakienne renforc�e par l'incapacit� de la gauche occidentale de se diff�rencier des fanatiques musulmans. Une guerre longue signifierait outre une r�cession �conomique un risque majeur d'enlisement. Un sacr� casse-t�te pour l'�tat major alli�.
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