Le New York Times enfonce le clou. La semaine derni�re, William Safire �crivait que la France �tait impliqu�e dans le transfert illicite en Irak de la HTBP - base caoutchouteuse pour un combustible � missile.
Le Pr�sident Jacques Chirac avait d�menti formellement l'information lors de son interview dans les "60 Minutes" de CBS. Il avait m�me �voqu� une enqu�te du minist�re fran�ais des Affaires �trang�res.
Le New York Times persiste et signe avec force d�tails.
" Le 25 ao�t 2002, dans un e-mail du directeur g�n�ral de CIS Paris envoy� � Qilu Chemicals en Chine concernant une commande pr�c�dente, on peut lire : " Une de nos filiales va ouvrir une lettre de cr�dit pour une premi�re commande de 20 000 kg de mastic de type HTBP-III.
Dix jours plus tard, le 4 septembre, arrive la r�ponse de Qilu : " Merci de votre commande pour notre HTPB-III ! Nous avons envoy� le mois dernier un container de 40 pieds � Tartous (Syrie). Je ne sais pas si ce container se trouve maintenant dans votre entrep�t.[...] "
William Safire du New York Times pose donc une question simple : " Ce combustible, est-il maintenant en Irak et va-t-il �tre utilis� contre nos troupes ? Je n'en ai pas la preuve. Mais le nom du marchand d'armes irakien qui s'est occup� de r�ceptionner le mat�riel � son arriv�e en Syrie n'est un myst�re pour personne. "
Et il para�t que la position de la France n'est due qu'� des questions de principes.
Des pi�ces de rechange fran�aises pour les Mirage F-1 et les h�licopt�res " Gazelle " irakiens ?
Le quotidien saoudien Al Hayat dat� du 7 mars vient de soulever un dr�le de li�vre. � le croire, les Am�ricains soup�onneraient la France d'avoir livr� � l'Irak, via une entreprise des �mirats arabes unis, des pi�ces de rechange pour les avions de chasse " Mirage F-1 " et pour les h�licopt�res d'attaque " Gazelle ".
C'est un groupe fran�ais qui aurait vendu ces pi�ces � une entreprise �tablie aux �mirats. Cette entreprise les aurait fait transiter vers Bagdad � bord de camions transitant par un pays tiers. Toujours selon le quotidien c'est au mois de janvier que cette transaction se serait produite. Mais les services de renseignements am�ricains ne l'auraient d�couverte qu'en f�vrier. L'entreprise �miratie qui aurait servi d'interm�diaire serait " Tamour Trading ", install�e � Duba�. Les Am�ricains s'interrogent toujours sur le fait de savoir si ces pi�ces provenant de l'industrie Dassaut en partie sous contr�le de l'�tat ont pu �tre vendues et achemin�es sans l'accord du gouvernement fran�ais. Dans le cas d'une r�ponse positive, cela s'apparenterait � de la trahison.
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