FRANCE 3
FRANCE 3 PRIEE D'ALLER SE FAIRE VOIR AILLEURS

Le 14 janvier, une dizaine de gendarmes accompagn� d'un substitut du procureur et d'un juge, ont perquisitionn� les locaux de la direction de la Voix du Nord pendant plus de huit heures. Les enqu�teurs instruisent une plainte pour escroquerie d�pos�e par de petits actionnaires contre les dirigeants du journal. Ces derniers estiment avoir �t� sciemment flou�s dans la vente des actions qui s'�changeaient 5.000 F en 1995 et 40.000 F trois ans plus tard.(Lire le dossier sur cette affaire)

Selon eux, la valeur des titres de ce groupe de presse aurait �t� truqu�e.

Le juge �tait donc venu chercher des documents comptables place du g�n�ral de Gaulle � Lille que refusait de fournir La Voix du Nord. Deux experts-comptables qui expertisent sous commission rogatoire la comptabilit� du journal lillois avaient demand� � plusieurs reprises l'acc�s � ces chiffres. Ce que Jean-Louis Pr�vost, conseill� par Me Patrick Doussot, son ami avocat qui si�ge au conseil d'administration du groupe Voix du Nord, avait refus� de faire. Mal lui en a pris car le juge aura r�ussi une descente m�diatique.

Les 14 et 15 janvier, France 3 Nord - Pas-de-Calais, a diffus� trois reportages sur cet �v�nement r�gional.

Cet " incroyable acharnement ", ce " r�glement de comptes " aurait �t� motiv� par des journalistes de France 3 haineux, selon la direction de La Voix du Nord qui a demand� � �tre re�ue par le directeur de la cha�ne r�gionale. Ce qui fut fait presto � la grande col�re des journalistes de France 3 qui estiment avoir fait leur boulot dans les r�gles.

Aux braves lecteurs de La Voix du Nord, qui n'avaient toujours pas �t� inform�s dans leur journal de la brutale perquisition du 14 janvier, on leur a fait savoir quatre jours plus tard que cela n'�tait que pipi de chat. Sur cinq colonnes, le journal lillois faisait une attaque en r�gle de la couverture m�diatique de ses affaires par France 3. Le quotidien donnait une le�on comme � l'�cole de journalisme de Lille o� si�ge �galement Pr�vost, sans jamais parler du fond du dossier. Par pudeur. Et pour garantir � son PDG la pr�somption d'innocence. (L'investigateur 170)


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