Reprise en mains � Schrassig
Suite � la grande enqu�te de " L'investigateur " sur " Le parrain de Schrassig " et la facilit� avec laquelle les d�tenus du centre p�nitentiaire luxembourgeois peuvent organiser, notamment par t�l�phone, des d�lits et m�me des crimes � l'ext�rieur des murs de leur prison, les cons�quences n'ont (enfin) pas manqu� � Schrassig. Le d�tenu si amoureux de la directrice adjointe doit pour l'instant se passer des rendez-vous amoureux � l'ext�rieur de la prison. Les visiteurs sont d�sormais mieux surveill�s. Les communications t�l�phoniques aux journalistes sont strictement interdites, ce qui n'a pas emp�ch� un d�tenu de nous t�l�phoner le vendredi, 28 f�vrier, vers 18 heures 10. Quant au " parrain de Schrassig ", il a cass� la figure � un co-d�tenu qu'il soup�onne de nous avoir inform� sur ses activit�s et les lettres d'amour qu'il �change avec une journaliste luxembourgeoise de nationalit� fran�aise.
Ce passage � tabac est r�voltant dans le sens qu'il y a fort � craindre que la transmission si rapide de l'information de la publication de nos r�v�lations sur les lettres d'amour ait �t� effectu�e par t�l�phone, de l'ext�rieur, les exemplaires des abonn�s � l'int�rieur de la prison mettant un mois � faire le tour des diff�rents �tages.
Nonobstant, le syst�me du " passage " de documents par la voie du linge fonctionne toujours, nous nous en sommes rendus compte. Mais tout le monde ne fait pas comme nous et envoie seulement des documents aux prisonniers. La reprise en mains de la prison semble donc timidement entam�e, mais elle est encore loin de r�pondre aux aspirations que le Parquet vient d'ailleurs, selon nos informations, de communiquer � la direction du centre p�nitentiaire.
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