Oser tout dire et tout publier
Nous oserons tout dire et tout publier ! Cette affirmation vous para�t peut �tre p�remptoire, mais c�est ainsi ! Depuis plus de quatre ans, les Luxembourgeois et les Belges ont pu se rendre compte de ce que notre parole n�est pas futile, pas vaine. On peut tr�s bien conjuguer le respect de la loi et celui de la v�rit�, juxtaposer le refus de l�omerta � toutes ces contraintes qui font le quotidien de la vie de l��diteur et du journaliste. Pour ce faire, il faut des journalistes de caract�re et d�limiter, d�s le d�but, son ind�pendance �ditoriale.

Le caract�re du journaliste, c�est d��crire sans peur ni crainte, sans esprit de carri�risme et en sachant pertinemment que les cons�quences de la libert� de la plume auront des r�percussions sur sa vie professionnelle, priv�e et sociale. Les responsables de cet hebdomadaire, le signataire en t�te, peuvent afficher leurs cicatrices r�sultant de poursuites judiciaires arbitraires, de contraintes refus�es, de coups pris pour avoir os� �crire ce que certains pouvoirs ne d�sirent pas voir publi�. Un exemple parmi d�autres : le signataire est l�objet, depuis un an et demi, d�un mandat d�arr�t international �mis par les autorit�s politiques et judiciaires belges pour � association de malfaiteurs avec le co-auteur du livre Dossier P�dophilie � (paru chez Flammarion en septembre 2001). Oui, vous avez bien lu. Un journaliste se trouve restreint dans sa libert� de voyager parce qu�il n�a pas c�d� aux pressions pr�c�dant la sortie d�un livre !

L��quipe de � L�investigateur � ne c�de jamais aux pressions. Des collaborateurs de � L�investigateur �, dont le signataire, ont �t� salis, vilipend�s, diffam�s, poursuivis, condamn�s, parce que leurs �crits ont d�rang�, parce qu�ils n�ont pas accept� des transactions qu�on leur proposait au nom de la raison d�Etat. Parce qu�ils partent du principe que ce m�tier de journaliste n�est honn�te que si on remet l��glise au milieu du village et qu�on ne participe pas � l�omerta.

L�ind�pendance �ditoriale, c�est de ne pas �tre d�pendant de subventions, officielles ou cach�es, de ne pas �tre � la merci de la publicit�, de ne pas �tre proche d�un lobby et d�agir dans le cadre d�une structure n�cessairement commerciale dont les fonds n�appartiennent � aucun groupe de pression, � aucun parti politique.

Tout cela, notre �quipe le garantit. Elle a fait ses preuves. Elle en porte les stigmates. Et elle continue. Avec un nouveau, grand champ d�action : la France, � laquelle nous consacrons d�sormais tous les vendredi un hebdomadaire ind�pendant de celui �dit� au Luxembourg.

A vendredi prochain, j�esp�re.

Jean Nicolas
Editeur de � L�investigateur �
Directeur de la publication


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