Scandaleuse indulgence belge pour violeur
Feb 19, 2004
Violeurs et p�dophiles b�n�ficient depuis toujours d�une cl�mence suspecte devant les juridictions belges

Deux ans avec sursis pour le commandant-violeur des pompiers

Le jugement intervenu hier matin devant le tribunal correctionnel de Dinant risque de faire grand bruit dans le microcosme couvinois. Il met en effet directement en cause, dans des termes pour le moins explicites, l'un de ses personnages publics, � savoir Alain Macq, le commandant des pompiers de Couvin.

�La sanction d'un comportement aussi inqualifiable de la part d'un sup�rieur tient compte d'abord du tort caus� � la victime et ensuite au retentissement aupr�s de la population r�gionale en raison de la position sans cesse affirm�e du pr�venu se r�v�lant ici sans moralit� et indigne d'exercer les fonctions qui lui ont �t� attribu�es, d�s lors qu'il n'a pas h�sit� � se servir de son autorit� pour assouvir sa sexualit� dans des circonstances aussi scandaleuses.�

L'int�ress� est en effet reconnu coupable de viol aggrav� sur l'un de ses pompiers stagiaires. Faits pour lesquels il �cope de deux ans de prison avec sursis. Il se voit �galement d�chu de ses droits civils et politiques, ce qui devrait avoir pour cons�quence qu'il soit d�mis de sa fonction actuelle.

Pour rappel, les faits interviennent le 7 octobre 1998. Apr�s une apr�s- midi o� l'alcool a fait son office, le stagiaire regagne son appartement non sans s'�tre vu remettre, au pr�alable, une caisse de livres pornographiques de la part de son commandant. Lequel, apr�s quelques minutes, appara�t chez son stagiaire v�tu d'une culotte de training sous laquelle il ne porte pas de sous-v�tements!

�Il a profit� de mon �tat d'�bri�t� pour avoir des relations homosexuelles avec moi�, indiquera, meurtrie, la victime. Laquelle, selon ses dires, fera l'objet d'une campagne de d�nigrement de la part du pr�venu.

Pour le tribunal, la pr�vention est �tablie dans la mesure o� le pr�venu a finalement admis un acte constitutif de viol, mais �galement parce qu'il a non seulement abus� de l'�tat d'�bri�t� de sa victime mais aussi du lien de subordination existant entre les parties.

Le pr�venu se t�te pour savoir s'il interjettera appel. (� La Derni�re Heure �)

�2004 L'investigateur - tous droits r�serv�s