Jean-Nicolas Antoniotti regrette le communiqu� de son ami Accorsi.
La d�claration de St�phane Accorsi qui refusait le soutien du PNC dans le cadre de l'affaire dite � des gravats d�pos�s devant la pr�fecture de Haute-Corse a suscit� cette r�action de M.Jean-Nicolas Antoniotti, parue dans Corse-Matin.
� Comme il a �t� relat� dans les colonnes de Corse-Matin, j'ai �t� condamn� avec mon ami St�phane Accorsi � quatre mois de prison avec sursis pour r�bellion sans violence apr�s avoir d�vers� des gravats provenant
de l'attentat de mon h�tel devant la pr�fecture le jour de la visite du pr�sident du S�nat, M. Poncelet.
Mon objectif par cette action �tait de d�noncer l'atteinte inadmissible � mon outil de travail et aux quinze emplois qui y sont attach�s, tout en stigmatisant l'incapacit� de l�Etat � apporter un minimum de solutions, tant sur le plan de la s�curit� que sur le grave probl�me de l'assurance construction, auquel sont confront�es aujourd'hui les entreprises corses, victimes
principales de cette situation. Comme je l'ai signifi� � la pr�sidente du tribunal, j'assume totalement mes actes, et j'esp�re qu'il me restera encore beaucoup d'�nergie pour me rebeller pour la d�fense du d�veloppement �conomique et de la cr�ation d'emplois.
� ce titre je ne ferai pas appel de la condamnation. Je tiens � remercier toutes les personnes, organisations et amis qui m'ont soutenu, ne pouvant tous les citer sans risque d'en oublier certain. N�anmoins, je regrette
la pol�mique injuste de St�phane Accorsi avec qui j'ai �t� condamn�, � l'encontre du PNC.
Ses propos ne sont pas acceptables, car nul ne peut douter du caract�re d�mocratique, humaniste et anti raciste du PNC.
Cette pol�mique est d'autant plus injuste que le PNC est une formation dont le soutien nous a �t� particuli�rement pr�cieux dans ces moments difficiles et qu'il �uvre d'arrache pied pour tenter de mettre la Corse, sur la voie de la paix. �
Commentaire : Jean-Nicolas Antoniotti fait semblant de ne pas comprendre ce qu�avait �crit Accorsi et qui �tait pourtant tr�s clair : dans le cadre de l�alliance du PNC avec ceux qui avaient plastiqu� l�h�tel Ibis, il refusait le soutien affich� du PNC � l�action qu�il avait men� avec Antoniotti, jugeant qu�on ne pouvait tout � la fois �tre l�alli� des plastiqueurs et le d�fenseur du plastiqu�.
Par ailleurs, il se dit beaucoup � Bastia que Casimiri, ce jeune homme qui a revendiqu� la direction de Resistanza Corsa et celle du FLNC, serait celui qui a plastiqu� l�h�tel Ibis. Telle est la raison de la petite allusion d�Antoniotti � l�anti-racisme du PNC oppos� bien entendu au racisme affich� d�une branche du FLNC UC.
Antoniotti pratique une sorte de glissement dans le raisonnement qui ne lui fait pas honneur pas plus qu�� l�amiti� en direction d�Accorsi qu�il continue de revendiquer de mani�re m�canique. En un mot comme en cent c�est son attitude qui n�est pas acceptable.
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