Le nationaliste corse Charles Pieri a �t� maintenu en d�tention mardi par la cour d'appel de Paris, quelque deux semaines apr�s sa mise en examen dans l'enqu�te sur des malversations pr�sum�es en relation avec une entreprise terroriste.
Dans un arr�t rendu mardi apr�s-midi, la cour a estim� que sa d�tention restait n�cessaire pour les besoins de l'enqu�te, a-t-on pr�cis� de m�me source.
L'avocat avait fait appel de l'ordonnance du juge des libert�s et de la d�tention (JLD) qui avait plac� M. Pieri en d�tention provisoire, le 17 d�cembre.
Devant la chambre de l'instruction, qui si�geait � huis clos, Me Maisonneuve a estim� que le montant des malversations dont est soup�onn� M. Pieri - aux alentours de 400.000 euros - ne justifiaient pas son placement en d�tention.
"Ces montants sont d�risoires au regard des infractions qui sont g�n�ralement instruites au p�le financier" du tribunal de grande instance de Paris, a indiqu� pour sa part Me Eric Barbolosi, �galement avocat de M. Pieri.
Les deux avocats affirment qu'il est habituel au p�le financier de placer en d�tention des personnes auxquelles on reproche des malversations bien plus importantes.
La d�fense de M. Pieri a par ailleurs plaid� devant la cour que le lien entre ces �ventuelles malversations et une "entreprise terroriste" n'avait pas �t� �tabli.
Charles Pieri, 53 ans, avait �t� mis en examen le 17 d�cembre par le juge d'instruction Philippe Courroye pour "abus de biens sociaux, recel et complicit� d'abus de biens sociaux, recel d'abus de confiance, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme et extorsion de fonds".
Il avait ensuite �t� plac� en d�tention provisoire � la maison d'arr�t de Fresnes.
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