Michael Jackson, dans sa premi�re interview depuis sa mise en accusation pour p�dophilie, a rejet� en bloc les charges port�es contre lui, tout en affirmant qu'il ne voyait rien de mal � partager son lit avec un enfant.
"Plut�t que de faire du mal � un enfant, je pr�f�rerais m'ouvrir les veines," a affirm� la superstar dans une interview � la cha�ne de t�l�vision CBS qui en avait d�j� diffus� quelques extraits vendredi.
Ag� de 45 ans, le chanteur avait �t� formellement inculp� il y a dix jours de neuf chefs d'accusations dont sept pour des attouchements sexuels sur un mineur de moins de 14 ans. Il est �galement accus� de lui avoir fait boire de l'alcool avec l'intention de commettre un crime.
Chacun des sept premiers chefs d'accusation pourraient lui valoir entre 3 et 8 ans de prison tandis que les deux derniers sont passibles de 3 ans de prison chacun.
"Je ne ferais jamais de mal � un enfant. Tout cela est totalement faux. J'en suis r�volt�", a d�clar� le chanteur dans cette interview r�alis�e dans un h�tel de Los Angeles jeudi. "Quand je vois des enfants, je vois le visage de Dieu", a-t-il ajout�.
Au journaliste qui lui demande s'il est toujours acceptable, selon lui, de dormir avec des enfants, le "roi de la pop" r�pond: "Bien s�r. Pourquoi pas ? Si vous �tes un p�dophile, si vous �tes Jack l'�ventreur, si vous �tes un meurtrier, ce n'est pas une bonne id�e. Mais je ne suis rien de tout �a".
"Qu'est ce qu'il y a de mal � partager son lit? Je n'ai pas dit que je dormais dans ce lit. Mais m�me si j'y dormais, c'est OK. Je ne fais rien de sexuel avec un enfant", ajoute-t-il en affirmant que lorsqu'il �tait mineur il avait "� maintes reprises" partag� le lit d'adultes.
Actuellement en libert� sous caution, le chanteur compara�tra le 16 janvier prochain devant la justice pour indiquer notamment comment il entend plaider.
Durant l'interview, Jackson qui est le p�re de trois enfants, s'est vu demander s'il accepterait de les laisser partager le lit d'une personne ayant �t� accus�e comme lui de relations coupables avec des mineurs.
"Si je connaissais cette personne personnellement, ce serait absolument oui. Absolument. Cela ne me poserait pas de probl�me", a-t-il r�pondu.
L'avocat du chanteur et les membres de son entourage ont mis en doute les motivations de la famille de son jeune accusateur, en laissant entendre qu'ils agissaient par cupidit�.
Dans son interview, Jackson a d�clar� qu'il ne bl�mait pas l'adolescent manipul� selon lui par ses parents.
"La cupidit� s'est faufil�e l�-dedans (...) et c'est devenu une question d'argent (...) un moyen de faire de l'argent, c'est exactement ce qui s'est pass�", a-t-il dit.
Evoquant les perquisitions de la police dans son ranch Neverland situ� � Santa Maria (Californie, ouest), Jackson a d�clar� qu'elles avaient viol� son intimit� au point qu'il ne se sent plus chez lui et n'a plus l'intention d'y habiter.
Le chanteur a �galement accus� la police de brutalit� lors de son arrestation largement m�diatis�e le 20 novembre dernier. Il a aussi reproch� � la police de l'avoir enferm� dans une cellule macul�e d'excr�ments.
"Il y avait du caca aux murs, au sol, au plafond et cela sentait si mauvais", a-t-il assur�.
"Un policier m'a m�me lanc� une remarque sarcastique :"tu aimes l'odeur? est-ce que cela sent assez bon pour toi?. J'ai simplement r�pondu: �a va c'est OK. Et je me suis assis et j'ai attendu", a encore affirm� Jackson en remerciant ses fans � la fin de l'interview.
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