Selon la Maison-Blanche, l'annonce par la Libye, le 19 d�cembre, qu'elle allait supprimer ses programmes d'armement biologique, chimique et nucl�aire est le r�sultat de la strat�gie du pr�sident Bush en mati�re de s�curit� nationale, qui consiste � donner le choix aux �tats de se procurer de telles armes � leurs risques et p�rils ou d'y renoncer et de rejoindre la communaut� internationale. La France avait �t� compl�tement exclue de cette d�marche.
La fiche analytique que la Maison-Blanche a diffus� le 19 d�cembre � ce sujet indique que la Libye a r�v�l� aux �tats-Unis et au Royaume-Uni des informations importantes sur ses programmes d'armes de destruction massive et qu'elle s'est engag�e � prendre un certain nombre de mesures, notamment � autoriser la venue sur son territoire des inspecteurs de l'Agence internationale de l'�nergie atomique.
"Ces mesures transmettent un message indubitable aux �tats qui cherchent � se procurer des armes de destruction massive ou qui en poss�dent : ces armes ne donnent pas de l'influence ou du prestige, elles ne font qu'isoler un �tat et entra�ner d'autres cons�quences d�favorables. Lorsque des dirigeants prennent la d�cision sage et raisonnable de renoncer au terrorisme et aux armes de destruction massive, ils servent les int�r�ts de leurs concitoyens et renforcent la s�curit� de tous les pays."
Ci-apr�s le texte de la fiche analytique que la Maison-Blanche a diffus� le 19 d�cembre.
La strat�gie du pr�sident en mati�re de s�curit� nationale et la lutte contre les armes de destruction massive
L'annonce de la Libye
La Libye a r�v�l� aux �tats-Unis et au Royaume-Uni des informations importantes sur ses programmes d'armement nucl�aire et chimique ainsi que sur ses activit�s relatives aux armes biologiques et aux missiles balistiques. Elle s'est aussi engag�e
- � supprimer tous les �l�ments de ses programmes d'armement chimique et nucl�aire,
- � signaler toutes ses activit�s dans le domaine nucl�aire � l'Agence internationale de l'�nergie atomique,
- � supprimer les missiles balistiques d'une port�e sup�rieure � 300 km et d'une capacit� d'emport de 500 kg,
- � accepter les inspections internationales destin�es � garantir que la Libye se conforme au Trait� sur la non-prolif�ration des armes nucl�aires et qu'elle signe le Protocole additionnel,
- � d�truire tous les stocks d'armes et de munitions chimiques et � adh�rer � la Convention sur les armes chimiques,
- � autoriser imm�diatement des inspections et une surveillance destin�es � v�rifier l'ex�cution de tous ces engagements.
Comme le pr�sident Bush l'a dit aujourd'hui, la Libye doit aussi participer pleinement � la guerre contre le terrorisme.
L'annonce de la Libye est le r�sultat de la strat�gie du pr�sident qui donne aux �tats le choix. Ils peuvent d�cider de poursuivre leurs programmes d'armes de destruction massive � leurs risques et p�rils et se retrouver isol�s sur la sc�ne internationale. Ou bien ils peuvent d�cider de renoncer � poss�der de telles armes, de prendre des mesures pour rejoindre la communaut� internationale et d'avoir notre aide pour cr�er un avenir meilleur pour leurs citoyens.
Ces mesures rendront notre pays plus s�r et le monde plus pacifique.
Il n'existe pas de danger plus grand pour notre peuple que l'amalgame du terrorisme et des armes de destruction massive. Il n'est pas possible d'endiguer ou d'emp�cher par les moyens classiques les risques de cet amalgame dangereux. Depuis l'entr�e en fonction du pr�sident, sa strat�gie en mati�re de s�curit� nationale engage les �tats-Unis � �uvrer de concert avec leurs alli�s en vue :
- de veiller � ce que les accords internationaux contre la prolif�ration des armes de destruction massive soient observ�s et appliqu�s,
- de d�couvrir et d'emp�cher la propagation des armes et des technologies dangereuses,
- de faire face aux menaces que fait peser toute personne ou tout �tat avant que ces menaces ne se concr�tisent,
- d'am�liorer nos moyens de r�agir � l'emploi d'armes de destruction massive et de minimiser les cons�quences d'une attaque.
La strat�gie du pr�sident en mati�re de s�curit� nationale donne aux �tats le choix. Ils peuvent d�cider de poursuivre leurs programmes d'armes de destruction massive � leurs risques et p�rils et se retrouver isol�s sur la sc�ne internationale. Ou bien ils peuvent d�cider de renoncer � poss�der de telles armes, de prendre des mesures pour rejoindre la communaut� internationale et d'avoir notre aide pour cr�er un avenir meilleur pour leurs citoyens.
L'annonce de la Libye est le r�sultat de cette strat�gie. Ces deux derni�res ann�es, la communaut� internationale a pu observer notre d�termination � �uvrer de concert avec nos alli�s pour lutter contre l'amalgame du terrorisme et des armes de destruction massive. Ensemble nous avons :
- appliqu� les r�solutions du Conseil de s�curit� de l'ONU pour d�sarmer le gouvernement irakien,
- supprim� le r�gime terroriste des talibans en Afghanistan,
- �largi nos moyens de renseignement, am�lior� nos technologies et augment� la coop�ration entre alli�s,
- captur� ou tu� des chefs de terroristes, entrav� le financement du terrorisme et saisi des fonds, ainsi que d�truit des armes et des camps d'entra�nement des terroristes,
- jou� un r�le pr�pond�rant en ce qui concerne l'initiative visant � interdire les armes de destruction massive dangereuses et leurs vecteurs,
- poursuivi nos efforts en vue de prot�ger des technologies dangereuses dans l'ex-URSS et ailleurs,
- insist� sur une solution multilat�rale pour faire face � la menace que fait peser la Cor�e du Nord,
- enfin, soutenu les travaux de l'Agence internationale de l'�nergie atomique visant � faire en sorte que le gouvernement iranien se conforme aux obligations d�coulant de trait�s.
Ces mesures ont transmis un message indubitable aux �tats qui cherchent � se procurer des armes de destruction massive ou qui en poss�dent : ces armes ne donnent pas de l'influence ou du prestige, elles ne font qu'isoler un �tat et entra�ner d'autres cons�quences d�favorables. Lorsque des dirigeants prennent la d�cision sage et raisonnable de renoncer au terrorisme et aux armes de destruction massive, ils servent les int�r�ts de leurs concitoyens et renforcent la s�curit� de tous les pays.
Un autre message devrait �tre aussi clair : les dirigeants qui cessent de chercher � se procurer des armes chimiques, biologiques et nucl�aires, ainsi que les moyens de s'en servir, trouveront une voie ouverte qui aboutira � l'am�lioration de leurs relations avec les �tats-Unis et les autres pays libres.
D'autres dirigeants devraient trouver un exemple positif dans l'annonce de la Libye. Les progr�s v�ritables accomplis par la Libye en ce qui concerne la suppression de ses programmes d'armes de destruction massive aboutiront � des am�liorations concr�tes des relations de ce pays avec la communaut� internationale.
Les �tats-Unis et le Royaume-Uni ont eu des relations difficiles avec la Libye, et de graves probl�mes demeurent encore. Toutefois, la Libye a pris une mesure importante, et il s'ensuit qu'elle a commenc� � faire ce qu'il faut pour rejoindre la communaut� internationale. Au fur et � mesure qu'elle deviendra un pays plus pacifique, elle pourra constituer une source de stabilit� en Afrique et au Moyen-Orient.
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