L�UMP et l�UDF corse vivent des crises semblables. Elles refusent les d�cisions des directions centrales.
Les dirigeants insulaires de l�UMP se sont r�unis mercredi soir - participaient notamment � cette rencontre des responsables des deux comit�s d�partementaux : les pr�sidents, Jos� Rossi et Paul Natali les secr�taires d�partementaux, Roland Francisci, Sauveur Gandolfi-Scheit et Robert Feliciaggi.
� l�issue de leurs �changes, ils ont r�dig� le communiqu� suivant :� � la suite de l'annonce de la d�signation de Camille de Rocca Serra comme chef de file de lUMP pour pr�parer les �lections r�gionales en Corse, les responsables d�partementaux de l�UMP de Haute-Corse et de Corse-du-Sud s'�taient �tonn�s de ce choix unilat�ral et inattendu des instances nationales de l�UMP.
Les dirigeants insulaires du mouvement, avec lesquels aucune concertation pr�alable n'avait �t� �tablie, ont imm�diatement propos� au chef de file d�sign� un dialogue pour rechercher la voie d'une union sur le projet et le choix des candidats.
Contact� � cette fin, Camille de Rocca Serra a rejet� cette proposition.
R�unis mercredi soir, les responsables insulaires de l�UMP, d�mocratiquement �lus par deux mille militants, ont d�cid� de tirer les cons�quences de ce refus incompr�hensible de dialogue et d'unir leurs forces de Haute-Corse et de Corse-du-Sud pour former une liste commune, repr�sentative de la r�alit� du terrain.
Ils affirment, naturellement, leur volont� de cr�er, le moment venu, les conditions n�cessaires � la formation d'une majorit� stable, fond�e sur le rassemblement des forces lib�rales insulaires �.
L�UDF de Corse de son c�t� refuse �le fait accompli �. � la suite de la d�signation de Mme Marie-Louise Ottavi, �lue d'opposition � Ajaccio, comme t�te de liste � l'�lection territoriale de mars 2004 en Corse, le bureau de la F�d�ration de l'UDF-Corse conteste, dans le communiqu� ci-dessous, le choix des instances nationales et propose que lui soit substitu� M. Claude Flori:
� Le bureau de la f�d�ration territoriale de l'UDF de Corse, r�uni le 16 d�cembre 2003, sous a pr�sidence de M. Claude Flori, Conseiller G�n�ral du Haut-Nebbio, d�lib�rant a 'unanimit� des pr�sents,
- d�plore que l'UDF de Corse ait �t� mise devant le fait accompli avec la d�signation faite � Paris sans
consultation pr�alable qu'un candidat chef de file aux r�gionales de 2004, m�diatiquement pr�sent� comme t�te de liste et qui se d�clare comme tel � la radio et dans la presse r�gionale,
- constate que la d�mocratie interne de l�UDF n'a pas �t� respect�e puisque les statuts et l'esprit de la f�d�ration imposent que la d�signation des candidatures aux �lections r�gionales se fasse apr�s proposition du bureau de la f�d�ration,
- rappelle � cet �gard que le bureau de la Corse a propos� unanimement le 25 novembre que M. Flori soit d�sign� en qualit� de chef de file,
- souligne que les d�clarations de M. Fran�ois Bayrou lors de sa venue en Corse que les Corses d�cideraient eux-m�mes sur a conduite � tenir au r�f�rendum, reconnaissaient la situation sp�cifique de l'�le, o� la d�centralisation est la plus avanc�e de France et o� le r�f�rendum du 6 juillet a dessin� un clivage politique particulier,
- observe qu'on ne peut m�conna�tre les r�alit�s du terrain en imposant des candidatures de premier rang inconnues des militants ou tard venues � l'UDF,
- vote en cons�quence le rejet de la proposition d�signation unilat�rale d'un chef de file chef de liste non propos� par le bureau mais,
ce qui est plus grave, �tran- J ger jusqu'� hier � l'UDF et qui avoue publiquement se rattacher � un groupement I politique � port�e municipale ajaccienne non associ�e en violation des articles 4 et 18 des statuts nationaux,
- r�affirme la volont� que M Claude Flori, militant et cadre de l'UDF depuis trente ans, soit d�sign� comme chef de file et prenne tous contacts avec les partenaires r�gionaux naturels pour �viter qu'une candidature de l'UDF pr�sent�e en d�pit de toute logique politique d�bouche sur un �chec ruineux,
- demande instamment en cons�quence aux instances nationales de reconsid�rer tr�s rapidement leur premi�re appr�ciation.
Commentaire : on devrait d�passer les vingt listes pour 190.000 �lecteurs. Qui dit mieux ? Dans un tel contexte, les nationalistes risquent fort de pulv�riser tous leurs scores pr�c�dents.
Un lecteur qui nous avait �crit il y a quleques jours en ces termes :
Messieurs,
Je suis tr�s �tonn�, par les titres de Corse-Matin et les v�tres, sur le probl�me : "UMP" de la Corse.
Cette r�union s'est faite, il est vrai au restaurant Walter avec 4 responsables de l'UMP, nullement mandat�s par les 2 comit�s d�partementaux, seuls habilit�s � valider l'investiture de Camille De Rocca Serra.
Il est pr�cis� dans nos statuts que : pour des �lections communales ou cantonales, l'investiture est donn�e par les comit�s d�partementaux.
En ce qui concerne les �l�ctions nationales, c'est le bureau politique national qui d�cide. Lorsqu'on s'engage dans l'UMP on respecte le choix qui est fait.
Ces 4 personnes qui reprochent � Paris une telle investure, ont agi exactement de la m�me fa�on en parlant en notre nom: le comit�
d�partemental de la Haute-corse comporte plus de 100 membres qui n'ont pas �t� consult�s!
Je suis d�l�gu� de la 1�re circonscription de la Haute-Corse et membre du Conseil National. Je n'ai jamais �t� inform� d'une quelconque r�union et encore moins des d�cisions qui ne concernent que ces 4 personnes.
JM
TOUT LE DOSSIER CORSE
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