La commission � sant� � de l'assembl�e de Corse conclut � la n�cessit� d'une �tude �pid�miologique, d�s lors que la centrale �met des polluants.
Soucieuse des probl�mes de pollution g�n�r�s par la centrale du Vazzio, � Ajaccio et alert�e sur ce sujet par l'association U Levante, la commission sant� de l'assembl�e de Corse, pr�sid�e par le Dr Sauveur Versini, s'est r�unie vendredi matin � l'H�tel de r�gion, afin d'auditionner les diff�rents partenaires pouvant apporter des pr�cisions sur la pollution de la centrale et ses �ventuelles implications sur la sant� de la population.
Si les services de l'�tat n'ont pas assist� � cette commission, EDF, l'observatoire r�gional de la sant�, des m�decins pneumologues et allergologues et des associations de d�fense de l'environnement ont r�pondu pr�sent.
� l'issue de cette r�union, � il a �t� clairement �tabli que la centrale du Vazzio �mettait des polluants - dioxyde d'azote, oxyde d'azote, dioxyde de souffre, hydrocarbures et poussi�res - et les diff�rentes mesures effectu�es durant l'�t� 2003 ont signal� des pics importants d�passant largement les seuils d'information de la population et les seuils d'alerte.
Si, pour l'heure, il est inutile d'inqui�ter les populations concern�es, il est cependant du devoir des �lus d'informer les citoyens sur la qualit� de l'air qu'ils respirent et de r�fl�chir aux r�ponses les plus adapt�es pour r�duire ce ph�nom�ne.
Dans ce cadre, la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'�nergie du 30 d�cembre 1996 avait pr�vu, d�s le 1er janvier 2000, la mise en place et l'intervention d'une association de surveillance de la qualit� de l'air. La loi avait fix� �galement des seuils pour les rejets d'oxyde d'azote.
Si sur ce dernier point, la Corse et EDF b�n�ficient d'une d�rogation jusqu'en 2010, l'entreprise s'est engag�e et a d�j� entrepris de modifier ses moteurs afin d'en r�duire les �manations.
Aujourd'hui, face aux menaces de pollution, il devient urgent d'obtenir de cette association de surveillance de la qualit� de l'air qu'elle se mette en place et apporte toutes les garanties � la population concern�e.
Dans un souci de transparence et de pleine information, des relev�s pr�cis doivent �tre r�utilis�s et publi�s et une �tude �pid�miologique, permettant d'�valuer les effets r�els de la pollution sur les populations en fonction des variations climatiques, doit �tre diligent�e.
Ces questions seront �voqu�es lors de la prochaine session de l'assembl�e, les 18 et 19 d�cembre prochains. A cette occasion, les services de l'�tat concern�s pourront apporter des informations n�cessaires aux �lus insulaires �, conclut le communiqu�.
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