L�affaire Al�gre continue malgr� le d�sint�r�t de la plupart des m�dias. Deux exceptions � la r�gle : la D�p�che du Midi dont c�est le territoire et Le Parisien.
Fanny ne veut plus voir le juge
Apr�s quelques jours d'accalmie judiciaire, un nouveau ballet d'auditions et de confrontations est programm� aujourd'hui dans l'affaire Al�gre. Au cours de la matin�e, Lakhdar Messaoud�ne, mis en examen pour complicit� dans l'assassinat de Line Galbardi en janvier 1992, sera confront� � Nadia, l'une des six ex-prostitu�es partie civile, dans le bureau du juge Lemoine. Nadia qui �tait sa prot�g�e a indiqu� que le prox�n�te se trouvait bien � Toulouse au moment du meurtre, alors que lui nie en invoquant un voyage en Alg�rie. Dans l'apr�s-midi, Lakhdar sera confront�e � Patricia, sa principale accusatrice, qui le d�signe comme complice de Patrice Al�gre. Mais Fanny, qui l'avait aussi mis en cause, est revenue sur ses d�positions. Les deux ex-prostitu�es devaient d'ailleurs se rencontrer ce matin dans le bureau du juge Perriquet qui instruit le volet � viols et prox�n�tisme � de l'affaire Al�gre, mais Fanny lui a fait savoir par lettre qu'elle ne se rendrait pas � sa convocation en indiquant qu'elle en avait � assez d'�tre humili�e �. Son avocat Me Guidicelli ne met pas en cause l'int�grit� du juge mais regrette que ces demandes d'acte et de v�rifications aient �t� rejet�es concernant le magistrat Marc Bourragu�. � On a pris le temps de v�rifier les all�gations de Fanny, j'aurais voulu qu'on fasse pareil pour lui �.
(Gilles-R. Souill�s Article paru le 13/11/2003)
Patricia, Nadia, m�me combat contre leur prox�n�te
Elles devaient se rencontrer dans le bureau du juge d'instruction Thierry Perriquet. Mais des deux ex-prostitu�es qui ont relanc� l'affaire patrice Al�gre, Fanny n'a pas voulu r�pondre, hier matin, � la convocation du magistrat (lire notre �dition d'hier). Du coup Patricia s'est retrouv�e seule pour expliquer une fois encore le contexte dans lequel elle a c�toy� le tueur en s�rie et ses complices. Oui, elle connaissait Patrice Al�gre, oui , elle connaissait Fanny, oui, elle connaissait Lakhdar Messaoud�ne dans le d�but des ann�es quatre-vingt-dix, � Toulouse. Patricia attendait m�me de pied ferme la confrontation dans l'apr�s-midi avec cet ancien prox�n�te programm�e devant le juge Serge Lemoine. Mais ce rendez-vous, non plus, n'a pas eu lieu, au grand regret de son avocat Me Rapha�l Darrib�re, satisfait en revanche que Patricia soit entendue finalement seule avec le statut de t�moin assist�. � Cela nous permet d'acc�der enfin � la proc�dure concernant l'assassinat de Line Galbardi �, a expliqu�, hier, l'avocat. Un meurtre pour lequel Patricia continue de mettre en cause Lakhdar Messaoud�ne comme complice de Patrice Al�gre en soulignant la pr�sence de Fanny, le soir du drame, dans la chambre 24 de l'h�tel de l'Europe, le 2 janvier 1992. Une version confirm�e par Nadia, l'une des six prostitu�es partie civile, qui a �t� confront�e, hier matin, � l'ancien prox�n�te. Au terme de son audition chez le juge Lemoine, la jeune femme a confirm� la pr�sence de Lakhdar � Toulouse, le jour du meurtre. � Elle dit d'abord qu'elle ne sait plus s'il �tait l�, puis qu'elle ne se souvient pas des dates avant d'expliquer qu'elle reste sur sa position �, s'insurge Me Kamel Benamghar, l'avocat de Lakhdar, qui brandit de nouvelles expertises confirmant la pr�sence de sang dans la chambre 24 � pour des coups qui n'ont pas provoqu� d'enfoncement de la bo�te cr�nienne �. � l'�poque les m�decins l�gistes n'avaient rien relev� de tel. Lakhdar Messaoud�ne, lui, continue de clamer son innocence. Patrice Al�gre aussi.
(G.-R. S. article paru le 14/11/2003)
Pas de d�cision pour la confrontation entre Dominique Baudis et Patricia
Saisie il y a plus d'un mois par Me Rapha�l Darrib�re l'avocat de Patricia, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse devait se prononcer, hier, sur la validit� de la confrontation entre Dominique Baudis et l'ex-prostitu�e,qui s'�tait d�roul�e dans le bureau du juge Perriquet, fin juin. Une confrontation qui avait essentiellement port� sur le viol dont l'ex-prostitu�e accuse le pr�sident du CSA, le soir de son vingti�me anniversaire, alors que le magistrat instructeur avait convoqu� ces deux t�moins dans le cadre de l'enqu�te portant sur des faux t�moignages pr�sum�s du travesti d�c�d� Djamel. Un dossier dans lequel Patricia est poursuivie pour complicit�. Me Rapha�l Darrib�re consid�re en l'�tat que le juge Perriquet, �galement charg� du volet viol et prox�n�tisme de l'affaire Al�gre, n'a pas respect� sa saisine. La chambre de l'instruction, qui s'�tait pourtant donn� un long d�lai pour donner son avis, a prorog� sa d�cision, sans fixer de date. Hier soir, apr�s trois heures d'audition dans le bureau du juge Lemoine, Me Darrib�re a indiqu� que � Patricia avait pu pr�ciser les circonstances du meurtre de Line Galbardi et ses accusations contre Lakhdar Messaoud�ne �, en contredisant les affirmations de Fanny qui avait mis en cause puis disculp� l'ancien prox�n�te � Nous attendons maintenant une confrontation entre Patricia et Lakhdar qui pourrait intervenir dans les tout prochains jours, a conclu Me Darrib�re. C'est en tout cas notre souhait �.
(G.-R. S. article paru le 14/11/2003)
L'ex-prostitu�e Patricia face � de nouvelles contradictions
MAUVAISE PASSE pour Patricia, alias Christ�le B..., 33 ans, l'ex-prostitu�e qui a accus� tour � tour Dominique Baudis et Patrice Al�gre. Elle a hier encore �t� mise face � ses contradictions. Elle �tait entendue le matin chez le juge Thierry Perriquet dans le dossier prox�n�tisme, comme � t�moin assist� � face au juge Serge Lemoine sur son r�le pr�sum� lors du meurtre de la prostitu�e Line Galbardi, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1992. Arriv�e le visage cach� sous un ch�le vert, Patricia devait �tre initialement confront�e � Lakdhar Messaoud�ne, l'ex-complice pr�sum� d'Al�gre, d�sign� par elle comme le tueur de Line Galbardi. Un face-�-face annul� au dernier moment. Patricia avait accus� dans ses premi�res d�clarations Lakdhar Messaoud�ne d'avoir particip� � la mise � mort de Line Galbardi avec Al�gre mis en examen pour assassinat.
(G.-R. S. article paru le 14/11/2003)
� Elle est un moulin � mensonges �
Le juge Lemoine n'a pu prouver la pr�sence des deux hommes dans la chambre 24 de l'H�tel de l'Europe. Patricia, s�re d'elle, a maintenu ses accusations alors que Fanny, alias Florence K..., ex-prostitu�e, t�moin suppos� du meurtre de Line Galbardi, a fini par reconna�tre d�but octobre que Lakdhar n'�tait pas � pr�sent � ce jour-l� et �voqu� la � manipulation � de Patricia. Le juge Lemoine a fait reprendre l'enqu�te du dossier Galbardi par une nouvelle �quipe de gendarmes. D�sormais, les constatations des m�decins l�gistes, les nouvelles expertises, mettent en doute les d�clarations de Patricia. Ce qu'elle d�crit de la sc�ne de meurtre ne semble pas correspondre aux coups relev�s sur la victime. Le 15 octobre, le juge Lemoine s'est rendu sur les lieux du crime � l'H�tel de l'Europe. � Patricia est un moulin � mensonges. Elle est d�sormais isol�e �, constate avec satisfaction M e Kamel Benamghar, avocat de Lakdhar Messaoud�ne, qui voit chaque jour les charges contre son client s'�loigner m�me s'il reste mis en examen pour complicit� d'assassinats et usage de faux documents administratifs. Hier soir, Patricia est ressortie libre du bureau du juge Lemoine sans �tre mise en examen. Autres �l�ments � charge, des �coutes t�l�phoniques troublantes, datant du 5 f�vrier 2003, o� Patricia manipule Nadia, une autre prostitu�e suppos�e �tre t�moin du crime. Celle-ci d�clare dans une autre �coute : � J'y suis pas all�e dans cet h�tel. J'y �tais pas ce soir-l�. �
(Jean-Marc Ducos Le Parisien , vendredi 14 novembre 2003)
Affaire Al�gre
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