� Le jugement prononc� � mon encontre par te tribunal de grande instance de Bastia est contraire au droit et � la r�alit� des laits. Il s'inscrit dans un contexte de crise et de m�diatisation nationale du probl�me corse qui n'est pas favorable � la n�cessaire s�r�nit� de la justice.
Je ressens cette d�cision comme d�autant plus choquante qu�elle condamne en premi�re instantce des actes qui, comme cela a �t� clairement �tabli, n'ont entra�n� ppour moi aucun itn�r�t personnel, politique ou financier. Les faits d�nonc�s � la seule initiative du pr�fet Bonnet, concernant l�insertion des jeunes par le sport, ont �t� totalement co-g�r�s par le d�partement de la Corse-du-Sud et par l��tat avec deux pr�fets successifs, Jacques Coeff� et Claude Erignac, dont l�autorit� �tait reconnue de tous.
Enin, ces m�mes d�cisions dont la l�galit� a �t� contest�e ont fait l'objet de d�lib�rations una4iimes et publiques du conseil g�n�ral de la Corse-du-Sud.
Aussi, dans la mesure o� j'assume en premi�re ligne des responsabilit�s difficiles � la t�te de la r�gion Corse, j'entends ne pas subir de surcro�t, les cons�quences des difficult�s que rencontre l��tat depuis plus de trente ans pour assurrer ses missions r�galiennes dans l'�le.
Je ne contribuerai pas, par mon silence et ma r�signation, � l'illusion qui voudrait que l'on confonde justice et exemplarit� sommaire.
Je fais imm�diatement appel de ce jugement et je suis convaincu que lorsque la cour d'appel se prononcera, le droit pr�vaudra. �
Rectficatif : sur la foi d�une d�p�che d�agence erron�e nous avons �crit que Jos� Rossi avait �t� condamn� � deux ans de prison avec sursis. Il s�agissait de six mois.
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