Dans le cadre de cette information pour "viols et prox�n�tisme aggrav�" contre "Patrice Al�gre et tous autres", le prox�n�te Lakhdar Messaoudene a par ailleurs �t� entendu en tant que t�moin assist� par l'autre juge charg� du dossier Mme Nicole Bergougnan, vingt-quatre heures apr�s Patrice Al�gre.
L'avocat de Lakhdar Messaoudene, Me Kamel Benamghar a affirm� l'innocence de son client et d�nonc� les "d�clarations affligeantes, d�concertantes" des prostitu�es, notamment "Patricia" et "Fanny" qui en font un complice des viols et soir�es sado-masochistes dont elles imputent l'organisation � Patrice Al�gre.
"Il faut que ces prostitu�es arr�tent leur film imaginaire, arr�tent d'inventer n'importe quoi", a d�clar� le fr�re de Lakhdar, Mokhtar Messaoudene.
Dans le dialogue de sourd entre "Fanny" et M. Bourragu�, l'avocat du magistrat, Me Laurent de Caunes, a fait �tat de nouveaux �l�ment mat�riels en faveur de son client, lors d'une interruption � la mi-journ�e, tandis que "Fanny" assurait: "il y a assez d'�l�ments qui prouvent que je connais bien ce type l�".
"Il y a un �l�ment important qui est l'analyse ADN, qui vient d'�tre vers�e au dossier et qui d�montre que M. Bourragu� n'est pas le p�re de l'enfant de � Fanny � contrairement � ce que celle-ci disait depuis le d�but � titre de preuve �vidente", a pr�cis� l'avocat.
"Fanny" r�pondait alors aux journalistes "je n'ai jamais confirm� que le p�re �tait Marc Bourragu�, j'esp�re que ce sera rectifi�". Ayant �cart� l'argument d�stabilisant de l'ADN, la jeune femme et son avocat Me Jean-Claude Guidicelli ont soulign� que les portrait robots dress�s par la jeune femme pour d�crire l'homme qui la violentait "ressemblent �trangement � Marc Bourragu�".
"On va jouer sur les mots, c'est bien dommage" a d�clar� "Fanny", mettant en cause l'attitude de la justice. "L'institution judiciaire avait fait preuve d'une grande v�locit� pour ouvrir les informations judiciaires, aujourd'hui on va toujours aussi vite en reculant, �a me para�t �trange, on cherche � discr�diter ma cliente", a expliqu� Me Guidicelli.
"Ma cliente b�n�ficie d'un statut de partie civile, j'avais l'impression aujourd'hui d'assister une personne qui devait se d�fendre, qu'on voulait condamner au silence", a ajout� l'avocat de "Fanny".
"Je n'arr�terai pas jusqu'� ce que ce soit une affaire jug�e comme les autres. (...) Je ne fais pas �a pour me venger, je fais �a parce qu'il y a eu des meurtres, des meurtres class�s en suicide", a ajout� la jeune femme avant la deuxi�me partie de la confrontation.
"Fanny" a d�j� �t� confront�e par le juge Perriquet � Marc Bourragu� le 18 septembre, dans le cadre de cette instruction ouverte le 15 avril, � la suite des accusations d'anciennes prostitu�es, mettant en cause des personnalit�s, magistrats et policiers toulousains et �voquant notamment des liens avec le tueur en s�rie et Lakhdar Messaoudene.
"Fanny" avait alors maintenu avoir eu, dans les ann�es 90, une relation suivie avec le magistrat, l'accusant de violences sexuelles. Confront�e le m�me jour au pr�sident du Conseil sup�rieur de l'audiovisuel (CSA), elle �tait au contraire totalement revenue sur ses accusations de viol � l'encontre de Dominique Baudis.
Lakhdar Messaoud�ne entendu dans le dossier "prox�n�tisme et viols"
Lakhdar Messaoud�ne, ancien prox�n�te et pr�sum� complice du tueur en s�rie Patrice Al�gre, a �t� entendu mardi apr�s-midi par la juge Nicole Bergougnan, dans le dossier "prox�n�tisme et viols" en qualit� de t�moin assist�.
Tout comme Patrice Al�gre entendu la veille par la magistrate dans les m�mes conditions, et comme Dominique Baudis et Marc Bourragu� il y a deux semaines, il s'agissait d'une audition de "premi�re comparution" en qualit� de t�moin assist� dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 15 avril pour "prox�n�tisme en bande organis�e, viols aggrav�s, tortures et actes de barbarie", a-t-on appris aupr�s de son avocat, Me Kamel Benamghar.
"Ce qu'on a pu d�couvrir dans ce dossier, ce sont des d�clarations qui sont affligeantes, d�concertantes", a d�clar� Me Kamel Benamghar, l'avocat de Lakhdar Messaoud�ne, qui a pu avoir acc�s r�cemment aux pi�ces de ce dossier.
"Dans le dossier Line Garbaldi, on avait des t�moins, Patricia notamment, qui accusait Lakhdar Messaoud�ne d'avoir fait dispara�tre deux soeurs et d'avoir tu� un homme en le jetant dans la Garonne. Quand nous arrivons dans l'autre proc�dure (le dossier pour prox�n�tisme et viols NDLR) nous d�couvrons mon client et moi que les deux soeurs sont en fait bien vivantes, et que l'homme �galement est vivant et habite dans le nord de la France", a d�plor� l'avocat, ajoutant que les accusatrices du dossier "sont v�ritablement des pr�datrices, des manipulatrices".
L'avocat a �galement annonc� qu'il allait "demander des explications" � la Chancellerie et � la direction de la maison d'arr�t de Carcassonne o� �tait incarc�r� son client jusqu'� d�but septembre, concernant une note interne du directeur de celle-ci, qui pr�conisait de transf�rer Lakhdar Messaoud�ne afin de le "d�stabiliser".
Lakhdar Messaoud�ne devrait �tre confront� dans le bureau du juge Lemoine jeudi apr�s-midi � l'ancienne prostitu�e "Fanny" dans le cadre de l'enqu�te sur le meurtre de la prostitu�e Line Garbaldi.
Lakhdar Messaoud�ne, actuellement d�tenu � Tarbes (Hautes-Pyr�n�es) depuis d�but septembre, est incarc�r� depuis le 18 juin, date � laquelle il est revenu volontairement d'Alg�rie pour se d�fendre des accusations port�es � son encontre par plusieurs anciennes prostitu�es.
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