R�actions de protestation contre les attentats
Oct 27, 2003

Le Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la Police nationale (SCHFPN) � d�nonce les attentats l�ches dont ont �t� victimes le commissaire principal de police, chef de la Division �conomique et financi�re de la direction r�gionale de la police judiciaire d'Ajaccio, ainsi que le capitaine de police en fonction dans ce m�me service.

Il leur apporte tout son soutien et t�moigne toute sa solidarit� envers l'ensemble des fonctionnaires de police et de l'�tat confront�s � ce type de violence �.

Paul Natali, s�nateur de la Haute-Corse, dans une lettre au sous-pr�fet de Sart�ne �crit : � C'est avec �motion et consternation que j'ai appris le mitraillage qui a vis� l'appartement de la sous-pr�fecture de Sart�ne, apparemment occup� par vos beaux-parents et vos jeunes enfants au moment des faits. Cet acte inqualifiable que je condamne fermement aurait pu avoir des cons�quences dramatiques. Aussi, devant l'�preuve que vous traversez, je tiens � vous assurer, ainsi que tous les membres de votre famille et les fonctionnaires de la sous-pr�fecture de ma vive sympathie, de ma solidarit� et de mon total soutien.

Sachant, toutefois, que cette action n'alt�rera pas votre d�termination ni celle de tous vos collaborateurs, je vous en f�licite et vous encourage � �uvrer au service des citoyens, des �lus et du bien public. �


Jean Motroni, conseiller g�n�ral de Haute-Corse, ancien s�nateur, avait r�agi � la destruction d'une maison d'habitation � Bussetu, le plus haut hameau de la vall�e de Sisco.

(�) Faut-il n'avoir aucune vraie racine, aucun amour de nos pierres, aucun amour de la Corse, aucune histoire � partager pour accomplir de tels gestes. En effet, ces pierres sont toutes charg�es de la m�moire des familles anciennes des Paoli, des Damiani et d'autres dont le souvenir m'est peut-�tre moins pr�sent.

En frappant au c�ur de ce hameau, cet attentat est une profanation. Mais quel avenir pr�tend-on d�fendre ainsi, o� quelques individus sans scrupule s'arrogeraient le droit de d�cider dans la clandestinit� que tel ou tel aurait ou n'aurait pas sa place sur l'�le. Ce modeste fonctionnaire qui de ses propres mains avait restaur� cette maison ancienne mena�ait-il la Corse de scandaleuse sp�culation ?

Ces actes ont pour seul objectif d'imposer la loi de la violence sur la peur. Nul doute qu'aucun id�al ne les guide, sauf � servir des int�r�ts sordides. Il n'est que temps que toutes les voix des enfants de la Corse s'�l�vent pour crier haut et fort: halte � l'assassinat de la Corse. �

Le maire et le conseil municipal de Sisco � condamnent avec la plus grande fermet� le l�che attentat qui a d�truit la propri�t� de l'un de leurs concitoyens. De tels agissements qui d�shonorent leurs auteurs contribuent en outre � ternir un peu plus encore, � l'ext�rieur, l'image de la Corse et de ses habitants. Ils assurent la victime et sa famille de leur enti�re solidarit� dans cette �preuve et souhaitent qu'une rapide et juste condamnation vienne ch�tier les auteurs d'un acte aussi stupide que m�prisable �

TOUT LE DOSSIER CORSE

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