Aux prochaines territoriales, le fer de lance de la gauche � l'Assembl�e de Corse est probablement 1e PRG, les radicaux de gauche qui ne savent toujours pas si la r�conciliation est encore possible entre Paul Giacobbi et �mile Zuccarelli.
La tentation d'�mile est celle du plaisir solitaire dont on sait qu�il finit par rendre sourd. Or le d�put�-maire de Bastia, trait� par ses adversaires de psycho-rigide, est de conduire seul la liste r�gionale du PRG. Il r�ve d�obtenir � la mi-novembre l�alignement du mode de scrutin r�gional sur celui des autres r�gions de France. Il risque d�avoir du mal � y parvenir. Mais c�est son but.
�mile Zuccarelli ne veut pas entendre parler de rapprochement avec Paul Giacobbi accus� par son bras droit Fran�ois Tatti, d�avoir �t� le tremplin du terrorisme, propos qui font l�objet d�une plainte en diffamation.
Fran�ois Tatti juge durement Paul Giacobbi : � Que La Corse en marche, mouvement cr�� par Paul Giacobbi, annonce sa participation aux �lections de 2004 ne me surprend pas. Il est logique que les promoteurs du � Oui � au r�f�rendum, qui plus est lorsqu�ils militent pour un statut d'autonomie et la coofficialit� de la langue corse, d�fendent leur conception de l�avenir d�a Corse. Mais les Radicaux de gauche auront, eux aussi � c�ur de d�fendre leur propre vision, celle d'une Cors qui doit se d�velopper dans la R�publique en refusant les marchandages �lectoraux avec les poseurs de bombes. Les revirements r�cents de quelques-uns ne modifient pas structurellement le paysage politique apparu le 6 juillet. il faut faire la diff�rence entre les prises de positions de circonstance et les convictions profondes. �mile Zuccarelli d�nonce depuis des ann�es la d�rive politico-mafieuse des clandestins. D'aucuns semblent en avoir pris conscience apr�s le 6 juillet (...) Face � ces attitudes, il est plus que jamais n�cessaire que notre courant de pens�e, majoritaire dans l'�le, soit d�fendu fortement par des personnalit�s cr�dibles en mars prochain �.
Pour Paul Giacobbi qu�on dit tout proche de conclure un accord avec Jean-Claude Guazzeli, homme de droite, le dilemme est le suivant : comment exister ? Si le mode de scrutin est maintenant il passera la barre des 5% sans encombre. Mais si comme beaucoup l�esp�rent, le mode de scrutin est align� sur celui du continent, il devra faire des alliances. Le plus vraisemblable serait alors une alliance avec les corsistes de Toussaint Luciani et de Robert Feliciaggi.
En attendant l�incertitude r�gne et donne gagnant les nationalistes aux prochaines �lections territoriales.
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