La cour d'appel de Paris ordonne la remise en libert� d'un pr�venu corse
Oct 17, 2003

La cour d'appel de Paris a ordonn� la remise en libert� sous caution pr�alable de 25.000 euros d'un m�decin d'Ajaccio mis en examen et incarc�r� dans un dossier d'extorsion de fonds li� au nationalisme corse.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a d�cid� vendredi dernier de remettre en libert� Jean-Paul Carrolaggi, 39 ans, mis en examen et incarc�r� depuis le 25 septembre � cause d�un vice de proc�dure.

Il est poursuivi pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "complicit� de tentative d'extorsion de fonds en bande organis�e sous la menace d'une arme". Cette derni�re infraction est passible des assises.

Sur le disque dur de l'ordinateur de ce m�decin d'Ajaccio, les enqu�teurs ont retrouv� des textes qui pr�conisent le recours � l'extorsion de fonds pour assurer le financement des mouvements clandestins. Jean-Paul Carolaggi �tait soup�onn� par les enqu�teurs de la DNAT d��tre l�un des dirigeants du FLNC 3 et d�avoir � ce titre commandit� plusieurs attentats � � risques � sur Ajaccio.

Jean-Paul Carrolaggi avait �t� plac� bri�vement en garde � vue en janvier dernier dans le cadre de cette enqu�te sur des tentatives d'extorsions de fonds d'entreprises corses en 2001.

Cette remise en libert� est un v�ritable �chec pour l�antiterrorisme apr�s que le juge Thiel ait d�cid� de s�en remettre � la cour d�appel pour ce qui concernait les quatre jeunes gens incarc�r�s apr�s l�affaire de Luri. En effet, l�antiterrorisme appara�t de plus en plus comme une machine qui tourne � vide et produit du scandale plut�t que de r�sultat.

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